Dans la revue de presse du jeudi 9 juin, nous aborderons : les enlèvements de citoyens par la Corée du Nord, la rencontre à Hiroshima pendant le G7 et le rejet de deux motions de censure.
Enlèvements de citoyens par la Corée du Nord
Le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a déclaré que la question des enlèvements de ressortissants japonais avait déjà été résolue. Cette déclaration fait suite à une intervention du Premier ministre japonais Fumio Kishida qui avait déclaré, le 29 mai, faire tout son possible pour ramener les personnes enlevées par la Corée du Nord chez elles. Le secrétaire général du cabinet Hirozaku Matsuno a réagi en qualifiant l’affirmation de la Corée du Nord comme étant totalement inacceptable. Il a aussi affirmé que le Japon continuait à essayer de résoudre les questions bilatérales en suspens, incluant les enlèvements. Le gouvernement déclare que 17 citoyens ont été enlevés dans les années 1970 et 1980. Cinq d’entre eux sont revenus en 2002, mais les 12 autres sont toujours portés disparus.
Rencontre à Hiroshima pendant le G7
Ce jeudi, le Premier ministre Kishida a déclaré vouloir organiser une rencontre entre les dirigeants du G7 et les survivants de la bombe atomique. Il souhaiterait également leur faire visiter le musée du Mémorial de la paix de Hiroshima lors du prochain sommet du G7 au Japon. Cela fait suite à sa volonté de créer un monde sans arme nucléaire. Kishida a déclaré qu’une action concrète est nécessaire de la part du G7 dans le domaine de la sécurité, et que le Japon prendra l’initiative de faire du sommet un pas vers la paix mondiale au milieu de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, le Japon a déjà reçu le soutien des États-Unis, de l’Angleterre et de la France dans le choix de la ville de Hiroshima pour le prochain sommet.
Deux motions de censure déposées
Ce mercredi, deux motions de censure visant le gouvernement ont été déposées par le Parti constitutionnel démocrate du Japon (PCDJ). L’une de ces motions visait le cabinet de Kishida et son inaction face à la hausse des prix. Un membre de la Chambre des représentants appartenant au PCDJ, Sumio Mabuchi, a déclaré que « le Cabinet de Kishida ne regarde pas le peuple » et qu’« il n’est plus digne de confiance dans sa gestion de l’État. ». L’autre motion visait le président de la Chambre des représentants Hiroyuki Hosoda. Le PCDJ a déclaré à ce sujet que les paroles et les actes de Hosoda montraient qu’il n’avait pas les qualifications pour être le président de cette chambre. Ces deux motions de censure ont été facilement rejetées aujourd’hui. En effet, la coalition au pouvoir détient plus de la moitié des sièges et les partis d’opposition étaient divisés dans leurs réponses.