Dans la revue de presse du mardi 28 juin, nous aborderons : l’aide alimentaire promise par le Japon, la critique du Japon par la Corée du Nord, et la pétition contre le « consentement du conjoint » pour les avortements.
Aide alimentaire promise par le Japon
Le Premier ministre Fumio Kishida a promis environ 200 millions de dollars (environ 189 millions d’euros) d’aide pour faire face à la crise alimentaire qui découle de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il a déclaré que cette aide irait à l’Ukraine, mais aussi aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique qui sont durement touchés par la hausse des prix. En effet, pour Kishida, une invasion comme celle menée par la Russie pourrait se produire ailleurs. Ainsi, il est de la responsabilité de la communauté internationale d’aider le peuple ukrainien qui combat en première ligne. Par ailleurs, Kishida a ajouté que la Russie diffuse un faux récit qui attribue la crise alimentaire aux sanctions occidentales. Ainsi, il a affirmé qu’il est nécessaire de montrer que l’invasion russe est à blâmer. En outre, Kishida a annoncé son intention de fournir un total de 1,1 milliard de dollars (environ 1 milliard d’euros) d’aides.
Critique du Japon par la Corée du Nord
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a publié un article rédigé par un chercheur de l’Institut d’études du Japon. Cet article critiquait le symposium de l’ONU tenu le 16 juin. Pendant celui-ci la question de l’enlèvement de ressortissants étrangers par la Corée du Nord a été abordée. En effet, Matsuno Hirokazu, secrétaire général du Cabinet, a appelé à un soutien international pour le retour de toutes les personnes enlevées dès que possible. Dans son article, Pyongyang a réaffirmé » que la question des enlèvements n’existe plus, car elle a déjà été résolue une fois pour toutes grâce à [leur] sincérité et à [leurs] efforts ». L’article accuse le Japon d’avoir conspiré avec les États-Unis pour organiser une campagne afin de saper la réputation de la Corée du Nord et l’isoler internationalement. Pour rappel, 12 citoyens japonais sont toujours portés disparus suite aux enlèvements perpétrés par la Corée du Nord.
Pétition pour un allègement des conditions d’avortements
Ce lundi, une pétition a été déposée au ministère de la Santé. Elle demande la suppression d’une clause qui oblige les femmes enceintes à obtenir le consentement de leur conjoint pour se faire avorter. Cette pétition lancée par le groupe Action for Safe Abortion Japan a récolté près de 82 000 signatures. Au Japon, la loi stipule que les femmes ne peuvent avorter que lorsqu’il est physiquement ou financièrement difficile de poursuivre la grossesse ou d’accoucher, ou si la grossesse est le résultat d’un viol et dans certains autres cas. Si les femmes enceintes remplissent ces conditions, les médecins doivent obtenir le consentement de la femme et de son conjoint. Par ailleurs, le Comité des Nations Unies a recommandé au Japon de supprimer cette clause. Mais depuis le gouvernement n’a pas tenu de discussions avancées sur la révision de la législation.