Dans la revue de presse du mercredi 29 juin, nous aborderons : la rencontre des leaders japonais et sud-coréen au sommet de l’OTAN, la coopération entre le Japon et le Royaume-Uni, et l’augmentation du salaire minimum.
Rencontre en marge du sommet de l’OTAN
Le Premier ministre Fumio Kishida s’est rendu au sommet de l’OTAN à Madrid. C’est le premier leader japonais à assister à une réunion de l’OTAN. En effet, il a été invité à assister au sommet en tant que partenaire proche de l’organisation. À cette occasion, il a rencontré pour la première fois le président sud-coréen Yoon Suk Yeol. Les deux dirigeants se sont brièvement entretenus pendant 3 à 4 minutes. Lors de cet entretien, Kishida a exprimé le souhait de rétablir des relations saines entre les deux pays. Suite à cela, Yoon a déclaré qu’il avait l’intention de résoudre rapidement les problèmes en suspens qui préoccupent les deux nations. Il a également rappelé son intention d’aller de l’avant d’une manière tournée vers l’avenir.
Coopération entre le Japon et le Royaume-Uni
Les Premiers ministres Fumio Kishida et Boris Johnson se sont entendus en marge du sommet du G7. Lors de cette entrevue, les dirigeants ont convenu de promouvoir la coopération en matière de sécurité dans la région indo-pacifique. Par ailleurs, Johnson a exprimé son souhait de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. En effet, il a affirmé que le Royaume-Uni avait un intérêt à approfondir ses liens avec le Japon, notamment dans les domaines de la sécurité, du commerce et de la technologie. En outre, le Royaume-Uni va lever les restrictions sur l’importation de nourriture en provenance de Fukushima. Une décision saluée par le Japon.
Augmentation du salaire minimum
Le gouvernement envisage une augmentation du salaire minimum pour compenser la hausse des prix. Le salaire minimum actuel est de 930 yens (environ 6,48 euros) de l’heure. Le gouvernement souhaiterait l’augmenter de manière à ce qu’il atteigne les 1 000 yens (environ 6,97 euros) de l’heure. Les représentants syndicaux ouvriers attendent une augmentation généreuse du salaire au vu de la reprise économique alors que la pandémie est maîtrisée et à cause de la hausse conséquente des prix. Mais les syndicats patronaux ont exprimé des inquiétudes à cause de la hausse des coûts pour les entreprises et de la baisse des commandes pour certaines. Les discussions sur le montant de l’augmentation s’annoncent mouvementées.