Dans la revue de presse du jeudi 30 juin, nous aborderons : le renforcement de la coopération avec l’OTAN, la rencontre entre le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis, et la levée de l’ordre d’évacuation à Okuma.
Renforcement de la coopération avec l’OTAN
Le Japon souhaite renforcer considérablement son partenariat avec l’OTAN. En effet, pour le Premier ministre, Fumio Kishida, la sécurité de l’Europe est indissociable de celle de l’Asie. L’OTAN a invité quatre pays partenaires, dont le Japon, à assister au sommet. Ensemble, ils ont convenu de créer une feuille de route pour une coopération élargie. Celle-ci garantira « une consultation politique plus étroite et un travail conjoint sur des questions d’intérêt mutuel » comme indiqué par le gouvernement. Par ailleurs, Kishida a déclaré qu’il souhaitait mettre à jour son propre document de partenariat avec l’OTAN. Kishida a aussi insisté sur le fait que les pays devaient faire preuve d’unité pour que des tentatives similaires à celle menée par la Russie ne puissent pas réussir.
Rencontre entre le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis
Les dirigeants du Japon, des États-Unis et de la Corée du Sud se sont rencontrés en marge du sommet de l’OTAN. Il s’agit du premier sommet entre les trois nations depuis environ cinq ans. Lors de celui-ci, ils ont convenu de renforcer la coopération dans la région indo-pacifique. Mais aussi de travailler ensemble pour faire face au développement des armes nucléaires et des missiles balistiques de la Corée du Nord. En effet, les dirigeants sont préoccupés par le septième essai nucléaire de la Corée du Nord qui pourrait être effectué prochainement. Par ailleurs, les dirigeants auraient aussi discuté de mesures visant à renforcer les sanctions contre Pyongyang.
Ordre d’évacuation levé à Okuma
Un ordre d’évacuation imposé en raison de niveaux de radiation élevés a été levé dans une partie d’Okuma. C’est la première des deux municipalités abritant la centrale de Fukushima Daiichi qui va être en partie habitable à nouveau. Sur les 5 888 résidents que comptait la partie de la ville qui rouvre, seulement 49 personnes sont revenues. La municipalité vise à ramener la population à 2 600 habitants dans cinq ans. Actuellement, une zone totalisant environ 337 km2 dans sept municipalités de Fukushima reste interdite à cause des radiations. Les travaux de décontamination se poursuivent dans les autres zones touchées par la catastrophe.