Dans la revue de presse du vendredi 15 juillet, nous aborderons : les funérailles nationales pour Abe, le blâme de la police par Kishida, et la découverte de substances toxiques.
Funérailles nationales pour Shinzô Abe
Le gouvernement a décidé d’organiser des funérailles nationales pour l’ancien Premier ministre Shinzô Abe. Elles devraient se dérouler en septembre dans la salle Nippon Budokan à Tôkyô. En effet, les vagues de condoléances venant du Japon et de l’étranger ont contribué à cette décision. Par ailleurs, « [Abe] a fait de si grandes réalisations. Il est très apprécié par la communauté internationale, y compris les dirigeants étrangers », a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida. La dernière fois que des funérailles nationales ont eu lieu pour un ancien Premier ministre, c’était en 1967, pour Shigeru Yoshida. Certains partis d’opposition ont exprimé leurs inquiétudes par rapport aux coûts que cela nécessitera.
Blâme de la police
Le Premier ministre Fumio Kishida a blâmé la police pour la mort de Shinzô Abe. En effet, « Je pense qu’il y avait des problèmes avec les mesures de sécurité » a déclaré Kishida. Les responsables de la Commission nationale de la sécurité publique et de l’Agence nationale de la police enquêtent sur ce qui s’est passé et compileront des mesures en réponse, a annoncé Kishida. En outre, Kishida a ajouté : « Je les exhorte à effectuer une inspection approfondie et à réparer ce qui doit être réparé, tout en étudiant des exemples dans d’autres pays ». Par ailleurs, plus tôt dans la semaine, les responsables de la police ont admis qu’il y avait eu des failles dans la sécurité et qu’ils avaient échoué dans leurs fonctions.
Découverte de substances toxiques
Vingt produits chimiques toxiques dont l’utilisation, la fabrication ou l’importation sont illégales au Japon ont été détectés dans les eaux souterraines autour de plusieurs bases militaires américaines dans la préfecture d’Okinawa. Parmi les substances retrouvées, certaines pourraient être cancérigènes. Cependant, cette eau souterraine n’est apparemment pas utilisée pour la consommation humaine. Un responsable du gouvernement préfectoral a déclaré : « Nous devons enquêter pour savoir si ces substances proviennent ou non de bases militaires américaines. »