Dans la revue de presse du mercredi 17 août, nous aborderons : l’arrestation d’un membre du comité olympique, la hausse des suicides en raison du covid et la fuite de données dans un lycée.
Arrestations autour des Jeux
Haruyuki Takahashi, ancien dirigeant du comité d’organisation des Jeux olympiques de Tôkyô, qui avait exercé une énorme influence dans les milieux sportifs, a été arrêté par les procureurs. Il est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin d’une valeur d’environ 51 millions de yens (372 000 euros) de la part du grand détaillant de costumes, Aoki. Outre Takahashi, également ancien directeur général de Dentsu, la plus grande agence de publicité japonaise, les procureurs ont aussi arrêté Hironori Aoki, ancien président du détaillant du même nom. Ce dernier aurait ainsi décroché un juteux contrat de « supporter officiel » des Jeux.
Hausse des suicides
La pandémie de coronavirus aurait entraîné 8 000 suicides de plus au Japon, entre mars 2020 et juin 2022, a montré une récente étude menée par l’université de Tôkyô. Les femmes dans la vingtaine ont été les plus touchées par cette hausse, bien que celles plus jeunes en aient également beaucoup souffert. « Les femmes, qui ont plus d’emplois non réguliers que les hommes, ont tendance à être plus touchées économiquement, tandis que les jeunes sont peut-être plus susceptibles d’être contraints à l’isolement en raison de restrictions comportementales » a indiqué Taisuke Nakata, membre de l’équipe de chercheurs.
Fuites de données
Les informations personnelles de 240 élèves qui ont répondu à une enquête en ligne dans un lycée d’Ôsaka étaient visibles par tous les répondants, a annoncé le Conseil départemental de l’éducation. Le lycée départemental de Kozu a lancé, fin juin, sa première enquête en ligne ciblant 363 élèves de première année pour traiter leur assiduité et leurs notes. Les informations, incluant les noms, adresses, numéros de téléphone et noms de tuteurs, ont pu être consultées pendant environ un mois. Le problème a été détecté par un tuteur et le lycée n’a pas constaté d’utilisation abusive des données ayant fuité.