Dans la revue de presse du vendredi 9 septembre, nous aborderons : la réaction au décès de la reine d’Angleterre, l’audition d’un ancien Premier ministre et les tensions aux Senkaku.
Adieux à la reine
Les Japonais ont réagi à la disparition, hier, de la reine Elizabeth II. Le Premier ministre Fumio Kishida a loué la façon dont elle a « grandement » contribué à cimenter les relations entre les deux pays, notamment lors de sa visite en 1975. « Elle a joué un rôle important dans la création de la paix et de la prospérité dans le monde » a déclaré Kishida, ajoutant qu’il s’agissait d’une « grande perte » pour la communauté internationale. Le Premier ministre, ne pouvant cacher sa tristesse, a exprimé ses condoléances à la famille royale et au peuple britannique.
Mori entendu
L’ancien Premier ministre Yoshiro Mori, qui a dirigé le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tôkyô, a été entendu par les procureurs au sujet du scandale de corruption impliquant un ancien membre haut placé du comité. Mori aurait notamment rencontré les principaux concernés, Haruyuki Takahashi et Hironori Aoki. Mais, selon ses avocats, Mori n’aurait pas parlé de l’attribution des sponsors. Pour rappel, l’ancien Premier ministre avait dû démissionner de son poste au comité en raison de remarques sexistes.
Point de tensions
Le Japon est « extrêmement préoccupé » par la poursuite des activités chinoises autour des îles Senkaku, contrôlées par le Japon et revendiquées par la Chine. C’est ce qu’a indiqué Hirokazu Matsuno, secrétaire général du Cabinet, à l’approche des 10 ans de la nationalisation de cet archipel. Il a tenu à rappeler la position japonaise : « il ne fait aucun doute que les îles Senkaku font clairement partie intégrante du territoire du Japon, à la lumière des faits historiques et sur la base du droit international ».