Dans la revue de presse du jeudi 20 octobre, nous aborderons : l’enquête sur les liens de certains députés, une députée condamnée pour des « J’aime » ainsi que l’anniversaire de Michiko.
Échange de bons procédés
Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que son parti, le Parti Libéral-Démocrate, allait examiner les allégations selon lesquelles certains de ses membres auraient été invités à travailler sur des politiques proposées par l’Église de l’Unification. Kishida a annoncé cela lors d’une réponse à un député de l’opposition à l’occasion d’une session de la Diète. Selon une enquête, au moins un député de la majorité aurait excepté une telle proposition en échange d’un soutien électoral.
Députée condamnée
Un tribunal de Tôkyô a ordonné à la députée du Parti Libéral-Démocrate Mio Sugita de verser à Shiori Itô, journaliste et symbole du mouvement #MeToo au Japon, 550 000 yens (3 750 euros) de dommages et intérêts. Sugita avait cliqué sur « J’aime » sous plusieurs tweets diffamants. Le juge a déclaré que la députée avait « utilisé des tweets exprimant du mépris pour Mme Itô pour nuire intentionnellement à sa dignité ». « Le tribunal a compris ma souffrance » a annoncé la victime.
Anniversaire à Akasaka
L’impératrice émérite Michiko a fêté ce jeudi son 88e anniversaire. Elle a reçu au domaine d’Akasaka, résidence où l’ancien couple impérial réside dorénavant, ses enfants et leurs épouses, l’empereur Naruhito et le prince héritier Fumihito. Aucun évènement n’avait eu lieu ces dernières années en raison du covid. Mais elle a pu, cette année, célébrer son anniversaire en petit comité.