Dans la revue de presse du mardi 20 décembre, nous aborderons : les composants stratégiques pour l’économie japonaise, la possible visite de Biden à Nagasaki ainsi que les forces d’autodéfense déployées à Niigata.
Composants stratégiques
Le Japon a désigné 11 domaines clés, dont les semi-conducteurs, les batteries et les terres rares, comme composants stratégiques devant être sécurisés de manière stable, même en cas d’urgence. Cela s’inscrit dans le cadre de la loi sur la promotion de la sécurité économique promulguée en mai en dernier. Celle-ci doit garantir un approvisionnement stable en biens importants, soutenir le développement de technologies clés, sélectionner les services d’infrastructures de base et retirer certains brevets liés à des technologies sensibles de la vue du public. Ce premier point est revenu sous le feu des projecteurs avec l’influence croissante de la Chine et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Visite à Nagasaki
Le Japon et les États-Unis envisagent une visite du président américain Joe Biden à Nagasaki en mai 2023, lorsqu’il se rendra au Japon pour le sommet du G7 à Hiroshima. Si cela se réalise, Biden deviendrait le premier président américain en exercice à visiter la ville du sud-ouest, touchée par une bombe atomique le 9 août 1945. Fumio Kishida, qui est né à Hiroshima, a fait de la lutte contre les armes nucléaires une de ses priorités. Le choix de la ville de Hiroshima pour le G7 prend alors tout son sens.
L’armée au secours
Le département de Niigata a demandé le déploiement des forces d’autodéfense, alors que les côtes de la mer du Japon sont recouvertes d’un épais manteau de neige. Les fortes précipitations ont ainsi piégé des centaines de véhicules sur les autoroutes. En raison de ces conditions, le département a invoqué la loi de soutien pour les catastrophes dans plusieurs villes et l’aide des forces armées a été demandée pour mettre fin à l’embouteillage et assurer la sécurité des personnes prises au piège.