Dans la revue de presse du jeudi 19 janvier, nous aborderons : la mauvaise année pour l’économie japonaise, la lutte contre la baisse de la natalité ainsi que la visite à Miyajima pour le G7.
Mauvaise année
L’année 2022 n’a pas été la meilleure pour l’économie japonaise. En effet, le pays a enregistré son plus gros déficit commercial annuel depuis 1979, quand des données comparables sont devenues disponibles. Selon les premiers chiffres du ministère des Finances, ce déficit approche les 20 000 milliards de yens (environ 144 milliards d’euros). La chute du yen et la flambée des prix de l’énergie en sont les principales raisons. Les importations ont bondi de 39,2% en yens. Les coûts du pétrole brut, du charbon et du gaz naturel liquéfié ont considérablement augmenté. Les importations dépassent de 18,2% les exportations.
Mettre fin à la baisse
Un panel du gouvernement s’est réuni jeudi à Tôkyô pour discuter du taux de natalité, qui chute désormais à un rythme record. Le panel, composé de fonctionnaires des ministères et organismes concernés, a été lancé sur instruction du Premier ministre Kishida Fumio et est dirigé par le ministre de la Politique de l’enfance Masanobu Ogura. Selon lui, mettre un terme à la baisse du taux de natalité est un investissement pour l’avenir alors que la société japonaise est en jeu. Le panel vise à élaborer des propositions audacieuses sans précédent afin d’enrayer cette chute vertigineuse.
Visite d’un lieu sacré
Lors du G7, qui aura lieu en mai à Hiroshima, le gouvernement prévoit, pour les dirigeants, un déplacement sur l’île de Miyajima, connue pour son sanctuaire classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cependant, il n’est pour l’instant pas possible de savoir s’il s’agit d’une « sortie touristique » ou s’ils y tiendront des sessions du sommet. Les travaux de restauration du sanctuaire d’Itsukushima, qui ont duré trois ans et demi et recouvert le célèbre torii d’échafaudages, se sont achevés le mois dernier et donc dans les temps pour cette visite.