Dans la revue de presse du lundi 6 février, nous aborderons : la remarque homophobe d’un assistant du Premier ministre, l’extradition des suspects d’une série de vols ainsi que les questions sur les ballons chinois.
Une remarque qui coûte cher
Le Premier ministre a dû s’excuser pour les commentaires offensants de l’un de ses proches collaborateurs. Masayoshi Arai a ainsi déclaré vendredi qu’il ne souhaiterai pas qu’un couple du même sexe vive à côté de chez lui et que tous les secrétaires de Kishida étaient opposés au mariage homosexuel. Plus tard dans la journée, Arai a retiré ses dires et s’est excusé mais trop tard, le mal est fait. Les critiques ont été vives et nombreuses contraignant le Premier ministre à intervenir. Dès le lendemain, Kishida a renvoyé son assistant indiquant que « ces remarques sont totalement incompatibles avec la politique du gouvernement. Et il est regrettable qu’elles aient causé des malentendus parmi le public. Je m’excuse également auprès de ceux qui se sont sentis mal à l’aise à cause de ces remarques ».
La bande à Luffy
Les Philippines devraient extrader, dès demain, au moins deux des quatre détenus japonais soupçonnés d’être impliqués dans une série de vols à travers le pays. Les deux autres, dont Yuki Watanabe alias Luffy, pourraient également faire partie du voyage, selon le résultat du procès local pour des charges qui ne sont pas liées aux vols au Japon mais qui ont entravé le processus d’expulsion. Une quinzaine d’enquêteurs japonais se sont rendus à Manille pour interroger et prendre en charge les suspects après que la police a obtenu des mandats d’arrêt contre les quatre hommes. Outre les vols violents, la bande serait également impliquée dans des escroqueries visant les personnes âgées.
Ballons chinois
Après que les Américains ont abattu un ballon d’observation chinois au-dessus de l’Atlantique, le Japon a décidé d’examiner si celui-ci a des liens avec les objets similaires observés par le passé dans l’Archipel. En effet, le secrétaire général adjoint du Cabinet, Yoshihiko Isozaki, a indiqué que de tels objets avaient été aperçus survolant le Japon en juin 2020 et septembre 2021. Interrogé sur la réaction du Japon si un ballon étranger apparaissait au-dessus du pays, il a déclaré qu’il s’agirait d’une violation de la souveraineté nationale et que Tôkyô prendrait des mesures, comme l’envoi de chasseurs.