Dans la revue de presse du jeudi 9 mars, nous aborderons : la visite du président sud-coréen, le nouveau gouverneur de la Banque du Japon ainsi que la plainte contre le ryokan impliqué dans un scandale.
Visite du président sud-coréen
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol se rendra au Japon pour deux jours la semaine prochaine. Ce sera la première visite au Japon d’un président sud-coréen en près de quatre ans. Il s’entretiendra ainsi avec le Premier ministre Fumio Kishida. L’annonce a été faite par le secrétaire général du cabinet Hirokazu Matsuno. Selon lui, il est important que les pays voisins coopèrent pour faire face aux différents défis auxquels la communauté internationale est confrontée. De son côté, le bureau du président sud-coréen a également annoncé le déplacement et espère qu’il permettra de surmonter l’histoire malheureuse du passé et de se tourner vers l’avenir.
Nouveau gouverneur à la BdJ
La Chambre basse du Japon a approuvé la nomination de l’économiste Kazuo Ueda comme nouveau gouverneur de la Banque du Japon (BdJ), qui doit remplacer Haruhiko Kuroda, dont le mandat se termine le 8 avril. L’ancien membre du conseil d’administration de la BdJ sera épaulé par Ryozo Himino, ancien chef de l’Agence des services financiers, et Shinichi Uchida, actuel directeur exécutif de la BdJ. Les trois candidats ont été approuvés grâce au soutien du Parti Libéral Démocrate et de son allié du Kômeitô. Le principal parti d’opposition, le Parti Démocrate Constitutionnel, ainsi que le Parti Communiste Japonais se sont opposés à certains des candidats.
Plainte contre le ryokan
Le gouvernement du département de Fukuoka, sud-ouest du Japon, a déposé une plainte au pénale contre l’exploitant d’un ryokan centenaire et son ancien président après le scandale de l’eau du onsen. En effet, malgré les fausses déclarations de l’auberge, il a été découvert qu’elle n’avait changé l’eau du bain que deux fois dans l’année, alors qu’en vertu d’une ordonnance locale, l’eau des sources chaudes doit être changée au moins une fois par semaine. Pour le gouvernement, outre la mauvaise image renvoyée par le scandale, les faux rapports du ryokan sont un « problème sérieux ».