Dans la revue de presse du mercredi 15 mars, nous aborderons : la diplomatie britannique, la visite de Kishida en Corée du Sud ainsi que l’exercice maritime international.
Diplomatie britannique
Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères britannique, James Cleverly, a déclaré que son pays allait renforcer son partenariat avec le Japon et d’autres pays pour assurer la sécurité de la région indo-pacifique, tout en continuant à s’engager avec la Chine. Le gouvernement britannique a ainsi publié un examen de ses politiques étrangère et de sécurité, où il est indiqué qu’il accordera la priorité à cette région en tant que « pilier permanent » de sa politique internationale. Cleverly a également affirmé qu’il voulait voir le Japon « avoir une voix encore plus puissante et positive sur la scène mondiale », notamment en soutenant Tôkyô dans sa candidature au poste de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Visites réciproques
Le Premier ministre Fumio Kishida envisage de se rendre en Corée du Sud après le G7, qui se déroulera en mai à Hiroshima. L’objectif est de travailler à l’amélioration des relations entre les deux pays, qui sont de nouveau sur de bons rails depuis l’élection du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ce dernier sera par ailleurs au Japon pour deux jour à partir de demain. Ils devraient bien sûr discuter de la solution proposée par Séoul pour le travail forcé. Mais ils devraient surtout affirmer la reprise des visites réciproques, une pratique jamais vue depuis plus de 10 ans.
Record pour cet exercice
Les Forces d’autodéfense ont participé à un exercice maritime international dans l’océan Indien. Pas moins de huit pays étaient présents : la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Inde. C’est la première fois qu’ils sont si nombreux, reflet de la hausse de l’influence de la Chine dans la région. Le Japon, qui n’a envoyé qu’un destroyer, prône régulièrement, avec ses alliés dans la région, un Indo-Pacifique libre et ouvert.