Dans la revue de presse du jeudi 16 mars, nous aborderons : la nouvelle base des FAD, le mandat contre GaaSyy ainsi que le retrait d’une plainte auprès de l’OMC.
Déploiement sur les îles
Les Forces d’autodéfense ont commencé à opérer depuis leur nouvelle base sur l’île d’Ishigaki, dans le département d’Okinawa. Environ 570 soldats y sont stationnés et elle accueille des missiles anti-aériens et anti-navires. Se méfiant de plus en plus de la Chine, le Japon a commencé à établir des bases sur des îles éloignées. Alors que jusqu’en 2015, les Forces d’autodéfense ne disposaient que de bases sur l’île d’Okinawa, cela a rapidement changé. En effet, en 2016, une base a été établie sur l’île de Yonaguni. Puis en 2019, ce sont deux bases qui sortent de terre à Amami-Oshima et Miyako. Et après Ishigaki, le ministère de la Défense envisage déjà une nouvelle base sur Mageshima, département de Kagoshima.
Descente aux enfers
Les mauvaises nouvelles s’enchainent pour le YouTubeur et ancien législateur GaaSyy, de son vrai nom Yoshikazu Higashitani. En effet, après avoir été expulsé de la Chambre haute pour absentéisme, une première en 70 ans, le voilà avec un mandat d’arrêt de la police japonaise contre lui. Plusieurs personnalités ont porté plainte pour des déclarations menaçantes et diffamatoires sur sa chaine YouTube. L’homme habitant aux Émirats Arabes Unis, la police japonaise l’a donc inscrit sur la liste internationale des personnes recherchées d’Interpole. GaaSyy a annoncé qu’il pourrait ainsi déménager, au cas où, dans un lieu tenu secret pour se soustraire à la justice, bien qu’il clame son innocence.
Retrait d’une plainte
Alors que le président sud-coréen Yoon Suk-yeol est à Tôkyô, les signes positifs se multiplient. Après la solution pour les victimes de travail forcé, après la reprise des visites réciproques, Séoul a décidé de retirer une plainte déposée auprès de l’Organisation mondiale du commerce en 2020. Cette plainte était en réponse à la décision du Japon de renforcer les contrôles sur les exportations vers le pays. Tôkyô a de son côté annoncé l’assouplissement de ces contrôles pour les matériaux de haute technologie. Pour le ministre du Commerce sud-coréen, Lee Chang-yang, il s’agit de la première étape vers une meilleure coopération économique entre les deux pays.