Le groupe japonais TDK de technologies de stockage informatique et autres a annoncé jeudi la suppression de quelque 8.000 emplois à l’étranger, en raison de difficultés liées à la crise économique mondiale.
« Nous prévoyons de supprimer 8.000 emplois à l’étranger », a indiqué à l’AFP un porte-parole de TDK, sans fournir plus de détails dans l’immédiat.
Dans un communiqué, TDK a précisé qu’il comptait fermer quatre usines et un centre de recherche, tous situés hors du Japon, et qu’il comptait vendre immédiatement ses activités non rentables et réduire ses dépenses générales.
Ces mesures devraient lui permettre d’économiser 62,9 milliards de yens (500 millions d’euros) par an, dont 16,6 milliards proviendront des suppressions de postes. La restructuration coûtera au total 15 milliards de yens au groupe.
Par ailleurs, TDK a annoncé qu’il s’attendait désormais à sombrer dans le rouge cette année, en raison de ventes inférieures à ses attentes et de la pénalisante hausse du yen face aux autres devises.
TDK pense désormais qu’il va subir une perte nette de 28 milliards de yens (224 millions d’euros) lors de l’exercice 2008-2009, qui se termine fin mars, alors qu’il escomptait précédemment un bénéfice net de 25 milliards. En 2007-2008, le groupe avait réalisé un profit net de 71,46 milliards.
De plus, il ne table plus pour l’exercice en cours que sur un chiffre d’affaires de 673 milliards de yens (5,3 milliards d’euros), soit 22,3% de moins qu’en 2007-2008, contre 795 milliards initialement prévus.
« Les commandes passées à notre entreprise ont chuté beaucoup plus fort que prévu. Cela a conduit à une baisse de l’utilisation de nos capacités de production beaucoup plus accentuée que prévu auparavant », a expliqué TDK dans un communiqué.
[AFP->