Quelques jours après l’adoption de la loi « anti-conspiration », le gouvernement du Premier ministre Abe Shinzô ne semble pas regretter son choix. Face à une faible opposition politique, cette loi n’est pas remise en question. Une décision que critique certains rapporteurs des Nations Unies.
La loi « anti-conspiration » n’a pas fini de faire parler d’elle. Accusée d’être une atteinte à la liberté individuelle et à celle de la Presse, militants, journalistes ou simples citoyens japonais se lèvent contre sa mise en place. C’est notamment le cas de Joseph Cannataci, rapporteur aux Nations Unies, qui dénonce un manque de respect de la vie privée. Ce à quoi répond Abe Shinzô, déclarant que le comportement du rapporteur n’est pas celui d’un expert objectif.
Il n’est toutefois pas le seul à dénoncer ce retour en arrière, d’autres rapporteurs nommés par le Conseil des droits de l’homme, comme David Kaye, pointent du doigt cette loi. Pour certains japonais, les méthodes de ces rapporteurs sont mauvaises et ne permettent pas une analyse qualitative de la situation au Japon. En réponse à cette revendication, David Kaye prévoit de rencontrer les représentants du gouvernement pour entendre leurs points de vue.