Dans la revue de presse du vendredi 13 avril, nous allons aborder : les accusations d’Amnesty International concernant l’application de la peine de mort au Japon, la volonté du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie de diminuer les paiements en liquide, une nouvelle affaire de sexisme dans le sumô et une projection futuriste qui accompagne un service bouddhiste à Tôkyô.
Accusations d’Amnesty International
L’association Amnesty international accuse le Japon d’enfreindre les lois internationales. Le Japon a appliqué l’année dernière la peine de mort à trois prisonniers qui demandaient un nouveau procès. Un condamné à mort a également été tué en décembre alors qu’il était mineur au moment du crime. Des pratiques que l’organisation de défense des droits récuse.
Diminuer les paiements en liquide
On s’en rend vite compte, quand on visite le Japon, que les paiements se font généralement en liquide. Une habitude dont le Japonais devraient se défaire, selon un rapport du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie. Le rapport publié mercredi préconise de doubler la proportion de paiements par carte ou dématérialisés d’ici 2025, passant ainsi de 20% en 2016 à 40% en 2025. Il défend que moins de paiements en liquide pourraient aider à limiter le chômage et bénéficier aux touristes étrangers.
Le sumô à nouveau accusé de sexisme
Une jeune fille s’est vu refuser l’accès au ring de sumô plus tôt ce mois-ci, un incident qui a causé de nouvelles vagues autour du sport de lutte traditionnel. Plusieurs écolières étaient supposées participer à une activité de découverte du sumô avec les athlètes ce 8 avril à Shizuoka, dans le cadre d’un tournoi. Le responsable de l’écurie Araiso a été accusé de sexisme pour avoir demandé à l’organisation du tournoi d’empêcher la participation des petites filles. Une question qui fait débat puisque des élèves auraient été blessées lors d’événements similaires.
Service bouddhiste futuriste
Le Japon est souvent admiré pour le mélange des traditions et des technologies de pointe. Cette fois, c’est la projection 3D qui s’invite dans un service bouddhiste du temple Machiya Komyoji à Tôkyô. Des systèmes de son et projecteurs ont été installés au milieu des autels pour attirer de nouveaux fidèles. Des histoires mythiques sont reprises en son et lumières sur les murs, entre paysages paisibles et monstres japonais, qui laissent ensuite place au prêtre.