Dans la revue de presse du lundi 5 août, nous aborderons : les visites du ministre de la Défense, les plans en cas de conflit entre la Chine et Taïwan, ainsi que l’assouplissement autour de la pilule abortive.
Déplacements de Minoru Kihara
Le ministre de la Défense, Minoru Kihara, a annoncé sa visite au Cambodge et au Vietnam à partir de dimanche pour renforcer la coopération en matière de sécurité avec ces pays d’Asie du Sud-Est face à l’influence militaire croissante de la Chine. Lors d’une conférence de presse vendredi, Kihara a exprimé son souhait de « développer davantage les relations de coopération avec le Cambodge et le Vietnam, qui ont une grande importance en termes de sécurité », lors des différentes réunions prévues. Ce sera la première rencontre en personne entre le ministre japonais et ses homologues depuis juin 2022.
Évacuations en cas de conflit
Le Japon élabore des plans pour évacuer environ 120 000 résidents des îles Sakishima, dans le département d’Okinawa, vers l’île de Kyûshû et le département de Yamaguchi, en raison des tensions croissantes avec la Chine concernant Taïwan. Le gouvernement travaille pour des évacuations rapides, incluant l’utilisation de transports publics et privés, le développement d’infrastructures, et la collaboration avec des organisations internationales. Des exercices de simulation et des plans d’hébergement sont en cours. Les défis incluent aussi la sécurisation des transports, le stockage de nourriture, et le renforcement des capacités de défense anti-aérienne.
Assouplissement des règles
Le ministère de la Santé envisage d’étendre l’accès à la pilule abortive Mefeego, permettant son utilisation dans des cliniques sans installations de soins hospitaliers. Actuellement réservée aux hôpitaux, cette pilule, approuvée en avril dernier, peut interrompre une grossesse jusqu’à neuf semaines. Une étude nationale sur 36 000 avortements a révélé qu’aucune complication grave n’a été observée avec l’utilisation de Mefeego. La proposition permettrait aux patientes de rentrer chez elles après la prise du médicament, à condition de vivre à moins de 16 km et de revenir pour un suivi. L’objectif est d’élargir les options non chirurgicales et d’assurer un accès équitable aux soins d’avortement.