Dans la revue de presse du mercredi 6 mars, nous aborderons : la loi sur les exportations d’armes, des mouvements d’argent dissimulés, et enfin les frais pour grimper le Mont Fuji.
Intérêt national
Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré mardi qu’il serait dans l’intérêt national du Japon d’exporter des avions de chasse de nouvelle génération, développés conjointement avec la Grande-Bretagne et l’Italie, en assouplissant les restrictions sur les expéditions d’armes à l’étranger. Cette déclaration survient alors que son parti, le Parti Libéral-Démocrate, cherche à réviser cette politique avec son allié, le Kômeitô, avant les discussions trilatérales sur le nouveau chasseur prévues ce mois-ci. Kishida a souligné l’importance de vendre l’avion à d’autres pays pour atteindre les économies d’échelle et respecter l’objectif de développement pour 2035. Il a aussi ajouté que l’échec du projet pourrait nuire à la réputation du Japon comme partenaire pour d’autres programmes de co-développement d’équipements de défense.
Dissimulation de fonds
Une organisation politique liée au secrétaire général du Parti Libéral-Démocrate a transféré environ 440 millions de yens (2,7 millions d’euros) à un groupe moins soumis à la divulgation financière sur 14 ans jusqu’en 2022. Ce transfert rend difficile la traçabilité de plus de 94% des fonds, suscitant des critiques sur la création présumée d’un fonds occulte par Toshimitsu Motegi, contrairement à la loi de contrôle des fonds politiques. Cette affaire intervient alors que le PLD est déjà scruté pour des manquements dans la déclaration des revenus de certaines factions, amplifiant les inquiétudes sur la gestion des fonds politiques.
Frais d’entrée
L’assemblée de Yamanashi a adopté une ordonnance pour collecter des frais d’entrée de 2 000 yens (12 euros) par personne souhaitant escalader le Mont Fuji depuis le département. Un portail sera installé à la cinquième station, marquant l’entrée du sentier Yoshida, où les frais seront perçus dès le début de la saison d’escalade le 1er juillet prochain. Cette mesure vise à contrôler la congestion sur le sentier. Les grimpeurs devront ainsi prévoir jusqu’à 3 000 yens chacun, incluant les 1 000 yens de contribution volontaire pour la conservation de la montagne, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les frais serviront à l’amélioration de la sécurité et des infrastructures.