Dans la revue de presse du mercredi 15 février, nous aborderons : le Japon qui demande à la Chine de s’expliquer, la résolution lente d’une querelle ainsi que la suspension d’un joueur de shôgi.
Demande d’explications
Le ministère de la Défense a affirmé que les objets volants non identifiés repérés dans l’espace aérien du pays ces dernières années étaient, très probablement, des ballons espions chinois. De telles observations ont eu lieu au moins trois fois entre 2019 et 2021. Tôkyô a exhorté Pékin à confirmer ces informations et à prendre des mesures pour que des incidents similaires ne se reproduisent pas, indiquant que la violation de l’espace aérien par des ballons espions étrangers ne pouvait être tolérée.
Rencontre bilatérale
Les ministres des Affaires étrangères du Japon et de la Corée du Sud pourraient se rencontrer cette semaine en marge de la conférence de Munich sur la sécurité. L’objectif est d’enfin arriver à un règlement de la question du travail forcé en temps de guerre. Ce point est un sujet de discorde entre les deux pays depuis des années. Cette rencontre pourrait entériner la solution proposée par Séoul, à savoir la création d’une fondation publique pour le dédommagement des victimes.
Punition sévère
Ichiro Hiura, joueur de shôgi 8e dan, a été suspendu pour trois mois pour ne pas avoir couvert son nez avec son masque à trois reprises. Les 10 janvier, 1er et 7 février, il avait été disqualifié pour ces raisons. L’association de shôgi s’est donc réunie et a pris une décision sévère en raison de la récidive. Le joueur trouve la règle « absurde » et pourrait envisager des poursuites judiciaires. Il faudra attendre le 13 mars pour pouvoir retirer son masque dans l’Archipel.