Dans la revue de presse de ce mardi 1er septembre, nous aborderons : l’état des lieux du coronavirus au Japon et ses impacts sur l’économie et l’emploi, le lancement de la campagne électorale pour la succession de Shinzô Abe, et enfin l’avenir du Japon concernant sa militarisation.
Coronavirus et chômage grandissant
Ce mardi la capitale japonaise compte 170 nouveaux cas de coronavirus, il s’agit du troisième jour consécutif avec moins de 200 personnes positives au covid-19. Au cours du mois d’août, Tôkyô a enregistré une moyenne de 208,1 infections par jour et, le 1er août, il y a exactement un mois, 472 cas étaient avérés. Les chiffres seraient aujourd’hui pour l’ensemble du Japon de 56 802 personnes sorties de l’hôpital, 9 743 hospitalisées (dont 32 avec des symptômes sévères à Tôkyô) et 1 279 personnes décédées. La crise pandémique continue de dégrader la situation économique du pays, et le ministère se penche sur la question. 50 326 personnes se sont retrouvées au chômage entre fin janvier et le 31 août. Le gouvernement encourage les entreprises, à travers des subventions, à recruter et maintenir les emplois.
Coup d’envoi pour la succession d’Abe
Au cours d’une conférence de presse, l’ancien ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida et l’ancien secrétaire général du Parti Libéral Démocrate Shigeru Ishiba ont confirmé leur participation aux élections du parti visant à la succession de Shinzô Abe. Le secrétaire général du Cabinet et grand favori de ces élections, Yoshihide Suga, devrait annoncer demain soir sa candidature. Une réunion devrait également se tenir demain concernant les modalités et le protocole électoral qui devraient se mettre en place.
Un futur Japon militarisé
Des sources gouvernementales auraient déclaré hier que le Premier ministre sortant, Shinzô Abe, définirait un chemin à suivre pour l’avenir, sur l’éventualité d’acquérir une capacité de frappe contre des bases militaires. Alors que les tensions se sont amplifiées en mer de Chine, récemment suite à des tirs balistiques effectués par la Chine fin août, Abe, avec le soutien américain, devrait suivre la nouvelle direction qui avait déjà été proposée par la révision de la Constitution pacifiste renonçant expressément à la guerre. Le Parti Libéral Démocrate devra donc s’atteler à cette tâche.