Dans la revue de presse du mercredi 16 octobre, nous aborderons : la mixité chez les candidats à la Chambre basse, la centrale de Takahama qui va devoir attendre pour sa retraite, ainsi que le meurtre d’un prisonnier japonais.
Augmentation des candidates
Un total de 314 femmes se sont portées candidates pour les élections de la Chambre des représentants le 27 octobre, un record historique. Ce chiffre représente une augmentation de 70% par rapport aux 187 candidates de l’élection de 2021, atteignant 23,4% du total des candidats, bien que restant en dessous de l’objectif gouvernemental de 35% d’ici 2025. Le Parti libéral-démocrate présente 55 femmes, tandis que le Parti communiste japonais est le plus mixte avec 37,3% de candidates.
Centrale nucléaire de Takahama
Le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Takahama, département de Fukui, a reçu l’autorisation de continuer à fonctionner au-delà de 50 ans, devenant ainsi le premier du pays à obtenir cette approbation. Une récente loi permet même de prolonger la durée de vie des réacteurs au-delà de 60 ans sous certaines conditions de sécurité. L’Autorité de régulation du nucléaire a validé le plan de gestion pour les 10 prochaines années proposé par l’exploitant, Kansai Electric Power, confirmant la solidité du réacteur malgré l’exposition aux radiations. En 2023, les réacteurs n°1 et n°2 avait redémarré pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima, en 2011.
Un meurtrier assassiné
Raita Fukusaku, un Japonais de 59 ans emprisonné à Hawaii pour un double meurtre commis en 1994, a été retrouvé mort dans sa cellule en début de semaine. Il présentait des blessures à la tête et au cou, apparemment causées par une agression. Son co-détenu, âgé de 38 ans, a été accusé de l’attaque et placé en isolement. Fukusaku avait été condamné pour le meurtre de Kototome Fujita, une voyante japonaise, et de son fils Goro, à Waikiki, où il avait également incendié leurs biens. Il était le premier Japonais extradé vers les États-Unis en vertu d’un traité bilatéral.