Dans la revue de presse de ce mercredi 31 mars, nous aborderons les nouveaux cas de COVID-19 toujours en hausse, un sumo qui atteint deux fois le rang d’ôzeki, et un événement nocturne pour célébrer la fin de la rénovation d’un célèbre temple de Kyôto.
La barre des 2000 nouveaux cas quotidien à nouveau franchie
Le département d’Ôsaka a signalé près de 599 nouveaux cas de COVID-19 mercredi. Par conséquent, Ôsaka prévoit de demander de soumettre le département à des mesures plus strictes pour contrer le virus. Pour Tôkyô, la capitale dénombre 414 nouvelles infections. Le chiffre a légèrement diminué par rapport aux 420 cas signalés il y a une semaine, mais reste toujours alarmant. Le département de Hyôgo, limitrophe à celui d’Ôsaka, a enregistré 176 cas mardi, soit le plus grand nombre depuis la fin février. Pour le département de Miyagi, 121 ont été signalés et 27 infections confirmées de plus pour le département voisin de Yamagata. Mardi, le Japon a confirmé 2 087 nouveaux cas, dépassant une nouvelle fois les 2 000 cas.
Terunofuji promu ôzeki après des années de préparation
Terunofuji est promu ôzeki, deuxième plus haut rang des sumos avant yokozuna, pour la deuxième fois de sa carrière. Terunofuji atteint la première division makuuchi en février 2014. Il passe au rang sekiwake, troisième plus haut rang, un an plus tard où il remporte son premier tournoi en mai 2015. Trois jours après cette victoire, il accède au rang d’ôzeki. Mais après deux défaites lors des tournois de juillet et septembre 2017 qu’il perd son rang. C’est le système « kadoban » mis en place en 1969, qui donne une chance de regagner rapidement son rang à un ôzeki. Il faut atteindre, pour cela, un record de victoires après une défaite ou 10 victoires après avoir été rétrogradé. Terunofuji a participé à 20 tournois avant d’obtenir une deuxième fois son rang d’ôzeki. Le seul autre lutteur ayant réussi cet exploit est Kaiketsu en 1977, en seulement sept tournois.
Des centaines de lumières au Kiyomizu-dera
Quelque 500 lumières accrochées aux sakura illuminent la salle principale du temple Kiyomizu-dera jusqu’au 4 avril 2021. Situé dans le quartier Higashiyama de Kyôto et construit en 780, le temple “kiyoi mizu” signifiant « eau pure » ou « eau de source », tient son nom de la chute d’eau qui se trouve à l’intérieur de son enceinte. Les lumières ont été installées spécialement pour célébrer la fin de la rénovation de 4 ans du temple. Ce lieu bouddhique et sanctuaire shinto, enregistré au patrimoine mondial culturel de l’UNESCO en 1994, a déjà été reconstruit et rénové plusieurs fois. Bien que l’événement se déroule en marge de la pandémie de coronavirus, il n’y a aucune restriction d’entrée ni d’itinéraires fixes pour les visiteurs.