Dans la revue de presse du vendredi 17 juin, nous aborderons : la relaxe de l’État dans la catastrophe de Fukushima, la prolifération de faux sites web « officiels », et l’abandon des poursuites contre des agents de l’immigration.
L’État jugé non coupable dans la catastrophe de Fukushima
L’État japonais a été reconnu non coupable de la catastrophe de Fukushima par la plus haute cour du Japon. En effet, elle a exonéré l’État de toute responsabilité en ce qui concerne les évacuations massives qui ont dû avoir lieu pendant la crise. Elle a donc rejeté les dommages et intérêts demandés au gouvernement. Le tout était de savoir s’il était capable de prévoir le tsunami qui a frappé la centrale et s’il avait pu prendre des mesures pour éviter la catastrophe. Les plaignants se basaient sur une enquête menée en 2002. Elle avait estimé qu’un séisme de magnitude 8 dans la région pourrait déclencher un tsunami pouvant atteindre les 15 mètres. Cependant, le gouvernement s’est défendu en affirmant que ce qui s’était passé différait trop des estimations et qu’il ne pouvait en conséquence pas être tenu pour responsable.
Prolifération de faux sites « officiels »
Les responsables de la cybersécurité de l’État appellent à la prudence. En effet, ces derniers temps, de nombreux sites web frauduleux qui prennent l’apparence de sites du gouvernement apparaissent. Des sites du gouvernement central, comme le site web du ministère de l’Éducation, celui du ministère de la Défense, et celui de l’Agence de la consommation sont copiés. Mais, des sites de gouvernement locaux sont, eux aussi, falsifiés, comme celui du département d’Ehime, ou celui de la ville de Nagano. Les responsables du Centre national de préparation aux incidents et de stratégies pour la cybersécurité conseillent aux utilisateurs de bien vérifier les adresses des sites et d’être prudents lorsqu’ils cliquent sur des liens. En effet, ces sites pourraient voler les informations personnelles des utilisateurs.
Abandon des poursuites contre des agents de l’immigration
Une Sri-Lankaise est décédée au bureau régional des services d’immigration de Nagoya, en 2021, à l’âge de 33 ans. Suite à son décès, une plainte pénale avait été déposée contre les hauts responsables de l’immigration. Ils étaient soupçonnés d’avoir contribué à son décès, notamment en ne lui fournissant pas les soins nécessaires. En effet, la jeune femme se plaignait de divers symptômes depuis la mi-janvier et est décédée le 6 mars sans avoir reçu de soins. Suite à cet incident, l’Agence des services d’immigration du Japon a publié un rapport d’enquête soulignant un manque de sensibilisation du personnel face à la gestion de crise. Cependant, la cause du décès n’a pas été précisée. Ce vendredi, le bureau du procureur du district de Nagoya a décidé d’abandonner les poursuites contre les responsables de l’immigration. Il a conclu qu’il serait difficile de les tenir pénalement responsables de sa mort.