Dans la revue de presse de ce lundi 21 octobre, nous aborderons : la controverse à propos des cérémonies impériales financées par de l’argent public, puis le refus du Japon de former une coalition avec les États-Unis contre l’Iran et enfin un professeur japonais détenu en Chine pour espionnage. Nous terminerons cette revue de presse par un petit mot de rugby.
Cérémonies financées par le peuple
Plusieurs cérémonies ont lieu durant la période de montée sur le trône de l’empereur Naruhito. Or, toutes ces cérémonies relèvent de rites shintoïstes et leur coût s’élève en tout à 16 milliards de yens (130 millions d’euros). L’une des plus coûteuses est appelée Daijosai et aura lieu en novembre. Une partie de la population est révoltée par le fait que ces cérémonies shintoïstes soient financées par de l’argent public, affirmant que cela « portait atteinte à la liberté de croyance« . Le prince Fumihito, frère de l’empereur, s’était lui-même demandé s’il était « approprié de financer une cérémonie hautement religieuse comme le Daijosai avec des fonds publics ».
Le Japon fait bande à part
Suite à l’attaque de deux pétroliers au Moyen-Orient, l’un japonais et l’autre américain, les États-Unis avaient proposé au Japon de former une coalition pour protéger le détroit d’Ormuz, en envoyant là-bas les Forces d’autodéfense. Le gouvernement a déclaré vendredi qu’il ne rejoindrait pas la coalition américaine. En revanche, il enverra deux de ses navires pour aider à protéger les voies navigables du Moyen-Orient dans le cadre d’un plan de répartition encore à l’étude. Il ne souhaite pas en envoyer plus de deux car les autres navires sont affectés aux eaux japonaises, afin de les protéger des menaces nord-coréennes.
Un professeur soupçonné d’espionnage
Les autorités chinoises détiennent depuis septembre un professeur japonais de l’université de Hokkaidô. Le professeur, âgé d’une quarantaine d’années, a été placé en détention à Pékin. Les autorités locales affirment qu’il a « violé les lois nationales » et ont indiqué qu’il est soupçonné d’espionnage. Depuis 2015, au moins 13 citoyens japonais ont été détenus en Chine pour diverses infractions, dont l’espionnage. Tous sont des civils, c’est donc la première fois qu’un cas implique un fonctionnaire. Le professeur travaillait auparavant pour l’Institut national des études de la défense au ministère japonais de la Défense.
Élimination du Japon
Ce dimanche, le Japon n’a pas fait mieux que la France qui jouait le même jour et s’incline donc en quart de finale. Les Brave Blossoms ont été battus 26 à 3 par de rugueux Sud-Africains et la logique sportive est respectée. Le Japon réalise tout de même un bon parcours pour sa coupe du monde tout en pratiquant un jeu plaisant. Le pays se sera attiré les faveurs des amateurs de ce sport et il devrait encore progresser dans les années à venir s’il reste fidèle à sa philosophie.