Dans la revue de presse de ce vendredi 9 août, nous aborderons : la cérémonie de commémoration pour le 74e anniversaire du bombardement de Nagasaki, puis les provocations russes envers le Japon, et enfin la communauté de réfugiés birmans dans le quartier de Shinjuku.
Commémoration
Ce vendredi 9 août s’est déroulée la commémoration du bombardement nucléaire sur la ville de Nagasaki il y a 74 ans, lors de la Seconde guerre mondiale. La cérémonie, à laquelle le Premier ministre japonais Shinzô Abe a assisté, a rassemblé près de 5 200 personnes et représentants d’environ 70 nationalités différentes, dont les cinq puissances nucléaires reconnues : Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et États-Unis. En cette occasion, le maire de Nagasaki, Tomihisa Taue, a exhorté le gouvernement japonais à signer le traité des Nations Unies interdisant l’arme nucléaire.
Contentieux Japon/Russie
La semaine dernière, la visite du Premier ministre russe sur l’île d’Itouroup, une des quatre îles réclamées par le Japon mais contrôlées par la Russie, a été perçue comme une provocation par Tôkyô. De plus, les forces russes ont procédé à des exercices de tirs sur l’île de Kunachir plus tôt dans la semaine. Alors que Medvedev affirme qu’il s’agit de territoires russes, le gouvernement japonais s’est indigné en qualifiant ces actes d’« inacceptables ». Il se pourrait que la Russie veuille tenter d’écarter la suprématie militaire américaine en Asie.
« Little Yangon », communauté birmane
À Takadanobaba, dans le quartier de Shinjuku, se trouve la plus grande communauté birmane de Tôkyô. L’un de ses pionniers, le militant pro-démocratie Kyaw Kyaw Soe, est connu pour avoir obtenu le statut de réfugié en 1997, chose rare sous une politique de porte fermée à l’égard des demandeurs d’asile. Le quartier compte désormais 2 033 personnes de la communauté birmane, ainsi que le Japan Myanmar Culture Center, lieu d’aide aux Birmans qui souhaitent s’intégrer dans la vie japonaise. Il dispense par exemple des cours de langue, de cuisine, de danse…