Des commémorations ont eu lieu dans Tokyo ce mardi 10 mars pour marquer le 70ème anniversaire du grand raid aérien sur Tokyo qui fit plus de 100 000 victimes en une nuit.
600 personnes se sont rassemblées, dont les familles des victimes, pour participer à l’événement organisé par l’association Tokyo Metropolitan Memorial. On commémorait aussi les victimes du grand séisme du Kanto en 1923.
Le Prince Fumihito et son épouse la princesse Kiko étaient attendus, ainsi que le premier ministre Shinzô Abe. Une première pour un Premier ministre : jusqu’à maintenant, aucun n’avait participé à cette commémoration annuelle. Masami Higaki, président de l’association, a déclaré : « Nous nous devons de ne jamais oublier que la paix et la prospérité dont nous profitons aujourd’hui sont construites sur de nombreuses vies et les souffrances de leurs familles ».
« C’était une frénésie infernale, absolument horrible. Les gens se jetaient dans le canal pour échapper au brasier », raconte Kase, 89 ans. Il disait avoir survécu parce qu’il n’avait pas sauté dans l’eau mais ses brûlures étaient si sévères qu’il devait régulièrement aller à l’hôpital pendant 15 ans.
A l’aube du 10 mars 1945, 300 bombardiers américains B-29 larguèrent plus de 320 000 bombes incendiaires dans les quartiers résidentiels de la capitale, réduisant en cendres 260 000 maisons. 100 000 personnes furent tuées et 40 000 personnes blessées. Les États-Unis auraient bombardé d’autres régions non militarisées dans le but de faire perdre au Japon la volonté de continuer la guerre.
De janvier 1944 à août 1945, les Américains larguèrent 157 000 tonnes de bombes sur les villes japonaises selon l’enquête sur les bombardements stratégiques. Il estimait les pertes civiles à 333 000 morts dont les 80 000 morts du 6 août à Hiroshima et les 40 000 du 9 août à Nagasaki. Parmi les 72 millions de japonais, 15 millions étaient sans abris.
Les quartiers bombardés n’étaient pas exclusivement résidentiels, les villes japonaises n’ont pas la même organisation urbaine qu’en Europe. Les quartiers populaires ( shitamachi) sont un mélange d’habitations, de commerces mais aussi de petites usines de sous-traitants, pendant la guerre, ces petites usines travaillaient pour l’armement.
Pourquoi alors parler dans l ‘article de » quartiers résidentiels » et de mettre l ‘accent sur ?
Pour accentuer l
Pour accentuer la position victimaire du Japon.
Est ce à dire que » les quartiers résidentiels » seraient dans l ‘idée – une idée – les quartiers préservés de gens mieux que d’autres ? ( le quartier, le statut social ) . On insiste sur » quartiers résidentiels » , ceux d’une élite .
?
L ‘élite victime aussi . Touchée . L ‘élite ? Tous ces gens morts, touchés sur la photo , me rappellent moi les images des camps de déportation .