LA DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE :
La balance commerciale japonaise a mal résisté à l’envolée des prix de l’énergie au mois d’avril. L’excédent a été ramené à 485 milliards de yens, affichant une baisse de 46,3% par rapport à l’année précédente. Totalement dépendant de ses importations d’énergie, le Japon a payé un lourd tribut à l’envolée des prix et vu, du coup, ses importations progresser de 11% en valeur. En un an, le brut a été acheté 65,4% plus cher, le gaz naturel liquéfié a augmenté de 65,8%, tandis que le prix du charbon a progressé de 51,1%.
DES EXPORTATIONS DYNAMIQUES :
Les exportations ont bénéficié du soutien de la demande en Asie, notamment en Chine (+14,1%), et ont pu ainsi compenser la décrue observée aux États-Unis, avec lesquels l’excédent a reculé de 11,5%, à 577 milliards de yens. Avec l’Europe, les flux d’exportation ont connu leur plus faible progression depuis octobre 2005 sans qu’il soit pour l’instant possible de dire s’il s’agit d’un effet ponctuel ou au contraire des premiers signes d’un ralentissement européen. D’autres facteurs, plus inattendus, ont contribué au dynamisme des exportations, comme les flux de voitures de luxe japonaises expédiées vers l’Arabie saoudite, la Russie et bien entendu la Chine.
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