Dans la revue de presse du lundi 28 mars, nous aborderons : la réaction de Kishida, l’exercice russe dans les Kouriles et la visite à Hiroshima.
Future de la communauté internationale
L’invasion de l’Ukraine par la Russie menace d’ébranler les fondements mêmes de l’ordre international et pourrait potentiellement conduire le monde à « la plus grande crise » depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida. Il a ajouté que le Japon était résolu à soutenir l’Ukraine, car ses actions, ainsi que celles d’autres pays, détermineront l’état futur de la communauté internationale. Le Japon n’exclura également aucune option pour renforcer ses capacités de défense, le gouvernement visant à réviser la stratégie de sécurité nationale d’ici la fin de l’année.
Exercice dans les Kouriles
L’armée russe a déclaré vendredi qu’elle avait commencé un exercice militaire impliquant plus de 3 000 soldats dans les Kouriles, y compris sur certaines îles contestées par le Japon. Quelques centaines de véhicules militaires participent également à l’exercice, dont le scénario prévoit le lancement d’une contre-attaque contre des forces ennemies tentant de débarquer. Il s’agit du premier exercice sur ces îles, au large de Hokkaidô, depuis que le ministère russe des Affaires étrangères ait annoncé plus tôt qu’il suspendait les pourparlers de paix avec le Japon.
Monde sans nucléaire
Le Premier ministre Fumio Kishida et l’ambassadeur des États-Unis au Japon Rahm Emanuel ont promis, lors de leur visite au mémorial de la bombe atomique de Hiroshima, l’unité des deux pays contre l’utilisation d’armes nucléaires. « J’ai confirmé la coopération avec le président Biden en ce qui concerne la recherche d’un monde sans armes nucléaires, et j’ai également partagé une telle pensée avec l’ambassadeur Emanuel », a déclaré Kishida.