Dans la revue de presse du mercredi 13 juillet, nous aborderons : la condamnation des anciens dirigeants de TEPCO, le mauvais score du Japon en termes de parité, et la démocratie menacée par le meurtre d’Abe.
Condamnation des dirigeants de TEPCO
Le tribunal de Tôkyô a condamné quatre anciens dirigeants de l’entreprise TEPCO à verser des dommages et intérêts au service public. En effet, suite à l’incident s’étant déroulé à la centrale de Fukushima Daiichi, en 2011, les actionnaires du groupe ont déposé plainte. Les actionnaires ont fait valoir que la société avait subi des pertes massives suite à cet accident. Ils ont également mis en avant une évaluation sur les activités sismiques émise par une commission gouvernementale en 2002. Celle-ci prévoyait qu’un énorme tsunami pouvait toucher la centrale. Ainsi, des mesures préventives auraient pu être mises en place. Les quatre anciens dirigeants ont été condamnés à payer 13 300 milliards de yens (environ 96,6 milliards d’euros) chacun. Cette somme comprend les coûts de démantèlement des réacteurs paralysés de la centrale et l’indemnisation des résidents locaux qui ont dû évacuer.
Mauvais score pour la parité
Le Japon s’est classé 116e sur 146 pays dans le classement de l’écart entre les sexes cette année. Il occupe ainsi la dernière place parmi les pays du G7, mais aussi parmi son groupe régional, les pays d’Asie de l’Est et du Pacifique. Le pays a des scores élevés en ce qui concerne l’accès à l’éducation et à la santé. Cependant, la participation des femmes dans les domaines politiques et économiques reste particulièrement faible. En effet, seulement 9,7 % des parlementaires japonais sont des femmes et seulement 10 % des postes ministériels sont occupés par des femmes. Par ailleurs, au Japon, la part des femmes travaillant à temps partiel est plus du double de celle des hommes et le revenu moyen des femmes japonaises ne représente que 57 % de ce que gagne un homme.
Démocratie menacée
Une enquête menée par le journal japonais Yomiuri Shinbun a révélé que 73 % des personnes interrogées estiment que la violence constitue une menace pour la démocratie japonaise. Cette enquête intervient à la suite de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe. Par ailleurs, 86 % des personnes interrogées pensent que l’incident de vendredi a influé sur les résultats de l’élection de la Chambre des conseillers de dimanche. Par ailleurs, le taux d’approbation du cabinet du Premier ministre Fumio Kishida est de 65 %, en hausse de 8 points par rapport au précédent sondage. Cela pourrait être dû à la prise de conscience de la nécessité d’avoir une stabilité politique au milieu de la détérioration de l’environnement de sécurité.