Dans la revue de presse de ce vendredi 20 mars, nous aborderons : La coopération entre Japon et les États-Unis contre le coronavirus, puis la veuve d’un employé du ministère des finances qui accuse l’État de malversations financières, et enfin le décès du japonais qui répandait volontairement le coronavirus.
Une coopération nécessaire
Les ministres des affaires étrangères japonais, Toshimitsu Motegi, et américain, Mike Pompeo, ont convenu vendredi de coopérer étroitement pour faire face à l’épidémie de coronavirus, reconnaissant la nécessité de mettre en place des contrôles aux frontières pendant un certain temps pour faire face à la crise sanitaire mondiale. Les deux parties ont également convenu de partager les leçons tirées des mesures prises pour contenir l’épidémie et d’étudier la possibilité de développer conjointement un vaccin ou un traitement pour lutter contre le virus responsable de la pneumonie.
Une affaire louche
Toshio Akagi, un fonctionnaire du ministère des finances, s’était suicidé en 2018 après que les médias aient découvert des falsifications de documents publics concernant une vente au rabais de terrains de l’État. Sa femme a poursuivi le gouvernement et l’ancien directeur de l’Agence nationale des impôts en dommages et intérêts. Elle a également dévoilé des notes de son mari, qui accusent Shinzo Abe de tremper ces malversations. Mais le ministère des finances n’a pas l’intention de réexaminer l’affaire.
Décès à l’hôpital
Le japonais qui propageait volontairement le virus est décédé mercredi 18 mars, dans un hôpital d’Aichi. Il avait été déclaré infecté début mars et avait annoncé vouloir « propager le virus ». Le soir même du résultat de son test, il était allé dans un bar karaoke et avait volontairement contaminé des employées, puis il s’était rendu à un pub. Le lendemain il a été admis à l’hôpital, et a développé des symptômes graves. Il avait un cancer au foie.