Dans la revue de presse du jeudi 11 mai, nous aborderons : la coopération entre le Japon et la Corée du Sud, la baisse dans le secteur du tourisme ainsi qu’une adaptation judiciaire qui divise l’opinion publique.
Alliance stratégique
Ce mercredi, les chefs d’entreprises les plus importants du Japon et de la Corée du Sud ont rendu public leur intention d’intensifier leurs collaborations dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie, notamment à l’aide d’un fond de 200 millions de yens. Face à un environnement géopolitique instable, une seule solution s’impose : s’allier pour renforcer leur présence sur la scène internationale. Malgré certains contentieux, l’union de ces deux pays pourrait bien porter ses fruits et mener à travailler ensemble sur les semi-conducteurs, la sécurité énergétique et le changement climatique, entre autres. La future collaboration de Samsung avec les équipements japonais pourrait d’ailleurs stimuler l’innovation et permettre la mise en place de nouvelles technologies.
Un secteur en déclin
Le secteur du tourisme au Japon fait grise mine… Suite à la crise sanitaire, le nombre de Japonais qui se rendent à l’étranger est en chute libre. De quoi inquiéter l’Agence japonaise du tourisme, qui ne compte pas rester les bras croisés, a mis au jour un plan afin d’encourager les Japonais à partir en vacances à l’étranger, et ainsi stimuler l’économie du pays. Au delà de la promotion de 24 destinations, 8 000 yens (environ 58 euros) seront attribués à 3 210 personnes qui voyageront entre le 1er juillet et le 30 septembre. Une proposition alléchante qui pourrait donner un véritable coup de pouce au secteur !
Surveillance accrue
Le Japon, souvent critiqué par ses mises en détention jugées « trop longues », a mis en place une toute nouvelle stratégie : des GPS qui permettraient de traquer les suspects, et les empêcher ainsi de quitter le territoire. Un projet qui ne manque pas de susciter des préoccupations quant au respect de la vie privée des personnes concernées. Pourtant, c’est un problème récurrent sur l’Archipel, notamment avec l’histoire de Carlos Ghosn, ancien PDG de Nissan et Renault qui a été arrêté en 2018, puis qui s’est enfui du territoire alors qu’il était en liberté sous caution. Cette nouvelle mesure pourrait alors apporter un nouveau souffle au système judiciaire japonais, encore en cours d’amélioration.