Dans la revue de presse du mercredi 14 avril, nous aborderons : la Corée du Sud qui envoie le Japon au Tribunal international, le 5e anniversaire du séisme de Kumamoto et nous parlerons d’un essai de reconnaissance faciale dans un aéroport japonais.
Le Japon au tribunal international
Le président sud-coréen Moon Jae In a demandé, mercredi, la poursuite du Japon devant le Tribunal international, afin de bloquer la décision de rejeter en mer les eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima. Mardi, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a finalisé la décision de rejeter ces eaux dans l’océan. Avant cette annonce du Cabinet, Moon avait rencontré l’ambassadeur du Japon en Corée du Sud, Koichi Aiboshi, et il avait exprimé sa grande inquiétude quant au rejet de l’eau traitée dans l’océan Pacifique. À Séoul, plusieurs groupes de citoyens ont organisé un rassemblement mardi pour protester contre la décision du Japon, appelant Tôkyô à abandonner son plan.
Cinquième anniversaire d’un tremblement de terre meurtrier
Le département de Kumamoto, dans le sud-ouest du Japon, a commémoré mercredi le cinquième anniversaire d’un séisme qui a fait 276 morts et des centaines de personnes vivant toujours dans des habitations de fortune. « Le gouvernement continuera à déployer les plus grands efforts pour la reconstruction, en restant proche des personnes touchées par le tremblement de terre », a déclaré le Premier ministre Yoshihide Tsuga dans un message publié sur le site Internet de son bureau. Le 14 avril 2016, un séisme de magnitude 6,5 a frappé la région. Les infrastructures endommagées ont été reconstruites, notamment les voies ferrées, et un nouveau pont, de 525 mètres, a été ouvert dernièrement pour remplacer celui effondré, dans le village de Minamiaso.
Reconnaissance faciale à Narita
L’aéroport de Narita a commencé, mardi, le test de la reconnaissance faciale pour les voyageurs internationaux, sans qu’il soit nécessaire de présenter le passeport ou les billets d’avion après l’enregistrement. « Face Express, vise à accélérer le processus d’embarquement et à offrir une expérience sans contact aux passagers« , nous indique le Narita International Airport. Il permettra également de réduire les contacts physiques entre les voyageurs, les machines et le personnel de l’aéroport et des vols, ce qui contribuera à prévenir la propagation du nouveau coronavirus pendant la pandémie. Les informations des passagers, y compris les images faciales, seront supprimées dans les 24 heures après l’enregistrement, afin de protéger la vie privée. Le système devrait être adopté à Narita ainsi, qu’en juillet prochain, à l’aéroport de Haneda, l’autre porte d’entrée internationale de Tôkyô.