Le ministère de la Santé a approuvé ce lundi l’inclusion des soins médicaux dans un programme de recrutement et de formation de travailleurs étrangers.
Ce plan mis en place par des experts de différents ministères et couvrant près de 69 domaines, dont l’agriculture, la pêche, etc., doit permettre aux entreprises japonaises de recruter de jeunes travailleurs étrangers pour entre autres favoriser le transfert de compétences.
C’est la première fois qu’une telle mesure s’applique aux métiers de la santé. Le plan devrait permettre aux entreprises concernées de recruter des stagiaires à partir d’avril 2016 et cela à hauteur de 10% des effectifs en ne dépassant toutefois pas les 30 étrangers.
Ces personnes doivent avoir une connaissance des bases de la langue japonaise et acquérir une maitrise permettant l’usage de celle-ci au quotidien à partir de la seconde année de formation. La langue étant l’une des principales barrières à la venue de personnels étrangers, le gouvernement a donc décidé d’assouplir les prérequis.
Malgré l’accueil de travailleurs de la santé en provenance d’Indonésie, des Philippines et du Vietnam, en vertu d’accords bilatéraux, ceux-ci restent trop peu nombreux. En effet, avec le vieillissement de la population, le secteur de la santé va être de plus en plus sollicité alors qu’il souffre déjà d’un déficit de personnel.
Bien que longtemps opposé à l’immigration, le Japon commencerait-il a y songer sérieusement?