Dans cette revue de presse du vendredi 15 février nous aborderons : la déclaration des avocats sud-coréens sur le début de la vente d’actifs, le projet de loi reconnaissant pour la première fois le peuple Aïnou et enfin la rencontre du ministre des Affaires étrangères japonais avec la Corée du Sud et la Russie.
Début de la vente d’actifs
Aujourd’hui, les avocats des sud-coréens ont annoncé qu’ils entameraient bientôt le processus de liquidation des avoirs saisis au sidérurgiste japonais. Ces derniers avaient gagné les procès pour travaux forcés contre Nippon Steel et Sumitomo Metal Corp. en période de guerre. Bien évidement, cette nouvelle risque de soulever de nouvelles tensions entre les deux pays. Cette déclaration a été faite après que les avocats, présents au Japon, aient été repoussés par Nippon Steel alors qu’ils voulaient tenir des pourparlers sur le dédommagement que la société doit verser.
Première reconnaissance pour le peuple Aïnou
Ce 15 février, après des décennies de discrimination à son encontre, le gouvernement japonais a présenté un projet de loi reconnaissant, pour la première fois, la minorité ethnique du pays en tant que peuple « autochtone ». Les Aïnous, dont beaucoup vivent dans le nord de Hokkaidô, subissent depuis longtemps les effets d’une politique d’assimilation forcée. Et, bien que progressivement la discrimination se soit estompée, les écarts de revenu et d’éducation avec le reste du pays persistent.
Rencontre tripartite
Hier, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que son ministre, Tarô Kôno, s’entretiendra cette semaine avec ses homologues sud-coréen et russe. Ces entretiens se tiendront séparément et s’organisent en marge d’un forum sur la sécurité en Allemagne. Malheureusement, les relations entre Tôkyô et Séoul ne montrent aucun signe d’amélioration. Les récentes déclarations du président de l’Assemblée nationale sud-coréenne, demandant des excuses impériales pour résoudre un différend au sujet des « femmes de réconfort », deviennent un nouveau point de conflit.