Jeudi, des équipes de Tepco ont découvert un trou dans une barrière antipollution mise en place pour limiter le rejet de composants radioactifs dans l’océan Pacifique.
La découverte a eu lieu à 10h40 ce jeudi 26 septembre et des conditions difficiles ont empêché un examen approfondi du problème, suscitant de nombreuses inquiétudes sur l’augmentation de la pollution de l’eau. Les travaux débuteront dès que les conditions seront devenues plus favorables a annoncé un porte-parole de Tepco.
Cette barrière, maintenue par des flotteurs et amarrée au fond marin par des poids, sert à isoler les réacteurs 5 et 6 de l’océan. Elle permet de limiter le rejet d’éléments contaminés mais empêche également le sable et le terre de boucher les prises d’eau utilisées par la centrale.
Une telle barrière a également été déployée près des réacteurs n°1, 2, 3 et 4.
Malgré ces protections, les spécialistes estiment qu’une quantité importante d’éléments contaminés a déjà rejoint l’océan. La densité de composants radioactifs hors de la baie reste cependant dans la norme, probablement grâce à la dilution de ces composants dans le Pacifique.
L’Autorité de Régulation Nucléaire a ordonné à Tepco de surveiller davantage cette pollution de l’eau.
En avril, cette même barrière avait déjà été endommagée par le mauvais temps.