Dans la revue de presse du lundi 15 mai, nous aborderons : les fleurs déposées en mémoire des victimes de Nagasaki, la rencontre entre Kishida et Biden ainsi que les offenses à l’égard des Aïnous qui perdurent.
Hommage aux victimes
Ce dimanche, les ministres de la Santé du G7 ont déposé des fleurs au pied de la statue du Parc de la Paix de Nagasaki, en hommage aux victimes de la bombe. Ce moment symbolique évoque la tragédie qui a frappé Nagasaki le 9 août 1945, seulement trois jours après le bombardement de Hiroshima. La statue en question, qui représente un homme assis au visage empreint de tristesse, rappelle les conséquences dévastatrices des conflits nucléaires et des traumatismes qui en résultent. Cette visite a également suscité des protestations de la part de 180 manifestants qui se sont regroupés, en pointant du doigt l’incapacité des dirigeants à mettre en place des solutions viables quant à l’abolition des armes nucléaires.
Rencontre formelle
C’est officiel, le Premier ministre japonais Fumio Kishida et Joe Biden devraient se rencontrer ce jeudi, dans le cadre de la réunion du G7 à Hiroshima. Cette rencontre sera l’occasion de discuter d’enjeux mondiaux et ainsi renforcer les liens entre les deux pays. Le président américain, qui devrait embarquer pour le Japon un jour avant le début du sommet, est engagé dans des négociations de taille avec le Congrès américain au sujet de l’augmentation de la dette publique. Les législateurs, réticents face à cette proposition, ont entamé un bras de fer avec le président et exigent des conditions spécifiques. Cette situation délicate ne devrait cependant pas parasiter l’agenda du Président, qui sera au rendez-vous pour consolider sa coopération avec le Japon.
Problème éthique
Longtemps marginalisés et privés de reconnaissance, les Aïnous subissent encore à l’heure actuelle de nombreuses inégalités. Suite à des fouilles d’après-guerre, des vestiges ont autrefois été confiés à des musées australiens, en raison de l’intérêt international grandissant. Ce n’est que très récemment que ces restes ont été rendus au Japon, après qu’un responsable du musée australien ait publiquement présenté ses excuses, en appuyant sur les offenses commises à l’égard de cette minorité. De nombreux pillages auraient été effectués, bafouant les droits de l’Homme et démontrant la longue route qu’il reste encore à parcourir pour le Japon afin de rétablir la justice et restituer le riche patrimoine culturel des Aïnous.