Le Japon, ayant subi de nombreuses cyber-attaques ces dernières années, s’est rendu compte de sa faiblesse face à ce type d’attaque. Le gouvernement a donc autorisé des formations pour engager les meilleurs hackers afin de les contrer.
Déjà, en 2003, le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie avait prévu d’organiser un concours de piratage connu sous le nom de Security Koshien. Cependant, l’événement a été annulé en raison de l’opposition du gouvernement à organiser ce genre de manifestation qui encouragerait le piratage.
Par la suite, celui-ci a découvert qu’il n’avait pas d’autres choix que de demander à des hackers de contrer ces cyber-attaques. En effet, parmi les 260 000 ingénieurs dans la cyber-sécurité, environ 160 000 n’ont pas les connaissance suffisantes pour lutter contre ces attaques. Et même s’ils renforcent leurs connaissances, cela restera insuffisant.
C’est pourquoi une formation pour les hackers a été lancé ce mardi à Chiba avec 301 demandes d’admission et 42 personnes ont été présélectionné, dont un enfant de 13 ans.
Parallèlement, en juillet dernier, un professeur de l’Université d’Aizu, Fumiaki Yamazaki, a organisé un exercice de cyber-défense. Ce dernier estime qu’il est important d’informer sur les mesures de cyber-défense.
Enfin, un concours, le SECCON, parrainé par le ministère de l’industrie et l’agence nationale de la police, a été organisé dans le but de choisir une équipe qui fera face aux hackers du monde entier dans une convention internationale à Las Vegas.
Le Japon se donne un délai de six ans pour renforcer sa sécurité. Il souhaite que sécurité soit de haut niveau pour les Jeux Olympiques de 2020, notamment à cause de manque de temps pour la formation et de l’évolution des technologies (montres et lunettes connectées). Pour cela, les gouvernements japonais et américain ont eu une première réunion autour de ce sujet en février dernier.