TOKYO — Quatre Japonaises vont défendre lundi devant un tribunal de Tokyo le droit de conserver leur nom de jeune fille et réclamer l’abrogation d’une loi datant de la fin du 19e siècle qui impose aux femmes d’adopter le nom de leur mari.
Le groupe — qui inclut également l’un des époux — demande également des compensations financières pour les souffrances émotionnelles subies.
Cette plainte fait partie d’un mouvement visant à obtenir une plus grande égalité des sexes au Japon, où la société continue à considérer que les femmes doivent renoncer à leur carrière une fois mariées, pour s’occuper de leur intérieur et élever les enfants.
L’une des plaignantes, Kyoko Tsukamoto, 75 ans, a confié à l’AFP que le fait d’avoir été forcée d’utiliser le nom de son mari pendant plus d’un demi-siècle l’avait « traumatisée au plan psychologique ».
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Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés. Par Shingo ITO (AFP)