Les règlementations qui entourent le « JK Business », rendez-vous rémunéré avec une lycéenne, devraient se durcir à Tôkyô. La police ayant dévoilé ce vendredi 16 février que près de la moitié des adolescentes qui entrent dans ce milieu, principalement pour se faire de argent de poche, finiront par avoir des relations sexuelles avec des clients.
Au Japon, les lycéennes peuvent être engagées dans des agences de rencontre afin de tenir compagnie, pratiquer un massage, prendre des photos… avec des hommes contre rémunération. Ce procédé est appelé « JK Business », comprenez Joshi Kôkôsei ou lycéenne. Si techniquement, il n’y a aucun caractère sexuel dans la rencontre, dans la réalité les choses sont souvent toutes autres.
Pour enrayer ce phénomène de prostitution de mineures, un nouveau projet de loi sera présenté le 22 février prochain à l’Assemblée Métropolitaine de Tôkyô. Il devrait imposer des restrictions strictes aux agences de rencontre utilisant des adolescentes, en interdisant notamment aux jeunes filles de 17 ans ou moins de fournir des services intimes aux clients et autorisera d’éventuelles inspections sur place par la police. Si la loi est promulguée, elle entrera en vigueur, tout comme les sanctions en cas d’infraction, dès le 1er juillet 2017.