Dans la revue de presse du mardi 11 juillet, nous aborderons : un sommet peu probable, des jeunes engagés, ainsi que la précarisation des employés.
Sommet avec la Corée du Nord
Le Premier ministre Fumio Kishida s’est engagé à organiser un sommet avec la Corée du Nord afin de régler le problèmes des Japonais enlevés. Le but derrière cet engagement est aussi de renforcer son soutien politique en vue des prochaines élections générales. Cependant, il est peu probable que cette tentative aboutisse prochainement. Le Japon a perdu ses canaux de communication avec la Corée du Nord depuis que Pyongyang a rompu un accord bilatéral sur cette question en 2014. Bien que Kishida soit déterminé à résoudre ce problème, de nombreux experts estiment qu’un sommet entre le Japon et la Corée du Nord est peu probable compte tenu des tensions passées et des positions inflexibles des deux pays.
Engagement des jeunes
Un groupe de jeunes a intenté un procès contre le gouvernement pour contester l’âge d’éligibilité fixé par la loi électorale. Selon cette loi, l’âge minimum pour se présenter aux élections est de 25 ou 30 ans en fonction du scrutin, alors que l’âge de la majorité est de 18 ans. Les plaignants, âgés de la vingtaine pour les plus âgés, ont déposé leur candidature lors des élections locales, mais ont été rejetés en raison de leur âge. Ils soutiennent que cette restriction viole les garanties constitutionnelles de la souveraineté populaire et du suffrage universel. Ils espèrent que leur procès contribuera à élargir les opportunités de participation politique des jeunes Japonais.
Précarisation des employés
Le nombre d’employés à temps plein recourant aux banques alimentaires à Tôkyô a atteint environ 20% des utilisateurs depuis fin 2022. Bien que les employés réguliers bénéficient de salaires plus élevés, la baisse des salaires réels due à la hausse des prix a conduit certains d’entre eux à la pauvreté. L’une d’elles, Food Bank Caravan, initialement destiné aux étudiants, constate désormais une utilisation croissante par des mères célibataires et des travailleuses à temps partiel. Ces constatations soulèvent des préoccupations quant à la nécessité d’une augmentation des salaires et des mesures de sécurité sociale.