{{Doris Leuthard a entamé lundi sa visite d’une semaine au Japon et en Corée du Sud. Entourée d’une délégation d’entrepreneurs suisses, la conseillère fédérale a rencontré à Tokyo les représentants de la principale organisation économique japonaise, la Nippon Keidanren.}}
La priorité donnée à cette rencontre par la cheffe du Département fédéral de l’économie (DFE) pour sa visite en Asie, qui doit durer jusqu’à samedi, ne doit rien au hasard. La Suisse et le Japon ont conclu en septembre un accord de libre-échange dans l’optique de fortement renforcer les liens économiques entre les deux pays.
Cet accord, le premier du Japon avec un pays européen, facilite grandement les échanges. Ne serait-ce qu’avec la suppression de nombreux droits de douane, les exportateurs helvétiques économiseront quelque 100 millions de francs par an.
L’accord assure également une sécurité accrue aux entreprises, notamment en garantissant les investissements et la propriété intellectuelle. Il pose aussi le principe de la libre concurrence.
La visite de Doris Leuthard au Japon revêt également un aspect politique, après les élections de septembre qui ont porté au pouvoir le parti centriste PDJ (Parti démocratique du Japon) au détriment du parti de droite PLD (Parti libéral-démocratique) au pouvoir depuis 55 ans.
Mme Leuthard rencontre ainsi une partie des nouveaux ministres, à commencer lundi après-midi par celui de l’Agriculture, Hirotaka Akamatsu. Mardi, elle aura une entrevue avec le ministre de l’Economie, Masayuki Naoshima.
En milieu de semaine la délégation suisse se rendra dans le sud de l’archipel, dans la région du Kansai avec ses trois centres Osaka, Kobe et Kyoto. Le voyage en Extrême-Orient de la ministre de l’Economie s’achèvera à Séoul vendredi.
[Source : Romandie News->http://www.romandie.com/infos/news/200910051201040AWPCH.asp]