Dans la revue de presse du jeudi 17 octobre, nous aborderons : l’interdiction de la double nationalité qui reste conforme à la Constitution, la police en état d’alerte lors de la campagne électorale, ainsi que l’offrande de Shigeru Ishiba au Yasukini.
Demande refusée
Le tribunal de district de Tôkyô a jugé que l’interdiction de la double nationalité au Japon était constitutionnelle, rejetant la plainte d’un adolescent de 14 ans. Né Japonais, il avait perdu sa nationalité après avoir acquis la nationalité britannique, une décision prise par ses parents. Le plaignant a contesté cette perte, affirmant que la loi sur la nationalité violait la Constitution, notamment pour les mineurs. Le juge a statué que les parents, en tant que représentants légaux, pouvaient prendre cette décision. L’équipe juridique du plaignant a critiqué la décision, soulignant un manque de compréhension des conséquences de cette loi.
Protection des personnalités
La police japonaise est en état d’alerte élevé pour assurer la sécurité des figures importantes avant les élections générales du 27 octobre, les premières depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzô Abe. Depuis cet incident, l’Agence nationale de la police a révisé ses protocoles de protection, introduisant des contrôles de sécurité préalables pour les discours de campagne. Bien que les discours en extérieur restent privilégiés par les politiciens, la police renforce les mesures, incluant des tests de détection de métaux et des restrictions pour limiter les contacts. La police a également augmenté ses effectifs pour faire face à ces nouvelles exigences.
Offrande au Yasukuni
Le Premier ministre Shigeru Ishiba a envoyé une offrande rituelle au sanctuaire Yasukuni, à l’occasion de son festival d’automne. Il n’a cependant pas visité le site pour éviter de nuire aux relations avec la Corée du Sud et la Chine. Le Yasukuni, considéré comme un symbole du militarisme japonais, suscite des tensions diplomatiques, notamment en raison de la place de criminels de guerre. La Corée du Sud a exprimé sa déception, tandis que la Chine a exhorté le Japon à couper les liens avec le militarisme. Ishiba a agi en sa capacité privée, et le gouvernement n’a pas commenté cette action.