Dans la revue de presse de ce mardi 11 août, nous aborderons : l’économie retrouvée des emplois touchés par la crise sanitaire , le soutien à Honk Kong exprimé par le secrétaire en chef du Cabinet, et enfin le nettoyage de la marée noire causée par une compagnie japonaise au large de l’île Maurice.
Économie retrouvée après la crise sanitaire
Les travailleurs des emplois sensibles aux variations économiques, tels que les chauffeurs de taxi et les restaurateurs, ont le sentiment de revenir à un état économique presque normal. Selon le bureau du Cabinet, l’indice de confiance de ces professions a augmenté de 2,6 points. Le chiffre est désormais à 41,1, ce qui est proche des 41,9 points de janvier dernier, alors que l’épidémie frappant la Chine n’avait pas encore atteint l’Archipel. L’indice en avril était de 7,9. Les experts économiques restent cependant pessimistes et prévoient une baisse de 8 point prochainement. Selon le gouvernement, cela serait dû à une résurgence du virus ces trois derniers mois. Le nombre de nouveaux cas de coronavirus reporté à Tôkyô ce mardi est de 188 personnes infectées.
Soutien à Hong-Kong exprimé par le secrétaire en chef du Cabinet
Le secrétaire en chef du cabinet, Yoshihide Suga, a déclaré que le gouvernement japonais surveillait avec une vive inquiétude la situation actuelle à Hong Kong. Cette déclaration fait suite à l’arrestation de militants pro-démocraties par la police locale suite à la nouvelle loi sur la sécurité nationale du territoire. Il a ajouté que « Hong Kong était un partenaire extrêmement important pour le Japon, en raison de ses liens économiques étroits et des échanges entre les peuples ». Il a souligné l’importance d’un système libre, ouvert et démocratique et a poursuivi en disant que le Japon avait fait connaître sa position à la Chine, notamment via divers entretiens téléphoniques. Suga a maintenu que le gouvernement japonais continuait à travailler et à collaborer avec les pays concernés et à réagir de manière « appropriée ».
Nettoyage de la marée noire provoqué par une compagnie japonaise
La compagnie japonaise, dont l’un des bateaux s’était échoué au large de l’île Maurice, dans l’océan Indien, a annoncé que près de la moitié du pétrole déversé aurait été collecté. Suite à l’incident s’étant déroulé le 25 juillet dernier, près de 1 000 tonnes de pétrole lourd se seraient échappées du bateau. L’opération a permis de récupérer 460 tonnes. Près de 1 600 tonnes de pétrole lourd et 200 de léger, seraient encore présentes à bord du navire. Les autorités locales se préoccupent des conséquences environnementales mais les conditions météorologiques rendent actuellement le nettoyage difficile.