Dans la revue de presse du jeudi 26 septembre, nous aborderons : l’acquittement de Iwao Hakamata, le passage d’un navire japonais dans le détroit de Taïwan, ainsi que la justice qui défend les droits des animaux.
Libération de Iwao Hakamata
Iwao Hakamata, un ancien boxeur professionnel, a été acquitté après plus de 58 ans de lutte juridique pour prouver son innocence dans une affaire de quadruple meurtre en 1966. La cour de Shizuoka a jugé que des preuves clés, notamment des vêtements ensanglantés, avaient été fabriquées par la police. Hakamata avait été condamné à mort en 1968 et a passé près de 50 ans en détention, dont plus de 30 ans dans le couloir de la mort. Ce verdict marque la cinquième fois dans l’histoire du Japon qu’un condamné à mort est reconnu innocent lors d’un nouveau procès.
Passage près de Taïwan
Ce 26 septembre, Pékin a vivement réagi après le passage d’un navire japonais des Forces d’autodéfense à travers le détroit de Taïwan, une première historique pour le Japon. Accompagné de navires australiens et néo-zélandais, ce passage a suscité des inquiétudes en Chine concernant sa souveraineté. Le Japon, préoccupé par les incursions militaires chinoises dans ses eaux et son espace aérien, a justifié cette action comme un signal de dissuasion. La Chine a averti Tôkyô de ne pas franchir une « ligne rouge » et pourrait intensifier ses actions militaires, augmentant les tensions dans la région.
Ageuma Shinji
La police de Mie a référé 12 personnes aux procureurs pour des violations des lois de protection des animaux lors du rituel Ageuma Shinji en mai 2023. Ces individus sont accusés d’avoir contraint des chevaux à grimper une colline abrupte et d’avoir commis des actes violents contre eux. Un cheval s’est fracturé une patte et a été euthanasié, provoquant l’indignation publique. Le rituel, qui date de la période Nanboku-chô (1337-1392), a suscité une plainte de groupes de défense des droits des animaux. Le sanctuaire Tado a exprimé sa volonté de modifier la cérémonie pour se conformer aux lois.