Dans la revue de presse de ce vendredi 8 mai, nous aborderons : la liberté pour les départements d’autoriser ou non l’activité de leur entreprise, puis la potentielle annulation du Tokyo Game Show ou son report en virtuel, et enfin un allègement des loyers pour les petites entreprises.
Entreprises, une reprise ?
Le premier ministre Shinzo Abe a déclaré que l’état d’urgence serait prolongé jusqu’au 31mai, mais il pourrait le lever plus tôt selon le jugement des experts, et chaque département est libre de gérer la suspension d’activité de ses entreprises comme il veut. Aomori, Iwate, Miyagi, Tottori, Shimane, Kagawa, Kochi et Miyazaki ont ainsi décidé d’autoriser le fonctionnement de toutes leurs entreprises à partir du 7 mai. En revanche 13 départements « en alerte spéciale contre le virus », dont Tokyo, Aichi, Osaka, Hyogo, Kyoto et Fukuoka, maintiendront tous leurs demandes de suspension d’activité.
Un Tokyo Game Show virtuel
L’organisateur du Tokyo Game Show a déclaré vendredi qu’il envisageait d’organiser l’événement de cette année en ligne, en raison de la propagation continue du coronavirus. « Il est même possible que l’événement soit annulé », a déclaré un porte-parole de l’Association des fournisseurs de divertissements informatiques (Computer Entertainment Supplier’s Association). Selon le plan actuel, le salon, l’un des plus grands événements de l’industrie du jeu au monde, devrait ouvrir du 24 au 27 septembre au centre de convention Makuhari Messe. En effet le virus progresse, avec 15 477 infections et 577 décès.
Aide aux petites et moyennes entreprises
Les partis au pouvoir au Japon ont finalisé un plan visant à contrer les impacts économiques du coronavirus. Le gouvernement prendra en charge les deux tiers du loyer mensuel jusqu’à six mois si les petites entreprises, quel que soit leur secteur, connaissent une baisse de leurs revenus, de plus de 50 % par rapport à l’année précédente ou de plus de 30 % au cours des trois derniers mois. Pour financer cette mesure, il est prévu d’établir un autre budget supplémentaire pour l’année fiscale en cours.