Sept hauts responsables japonais ont été réprimandés mardi pour leur responsabilité de surveillance dans la récente publication d’un essai controversé sur le rôle du Japon dans la deuxième Guerre mondiale par le chef d’état-major limogé de la Force aérienne d’autodéfense, le général Toshio Tamogami, a rapporté Kyodo News.
Les mesures punitives annoncées par le ministère de la Défense ont aussi comporté un retour partiel du salaire par le ministre de la Défense Yasukazu Hamada.
Plus tôt, le Premier ministre Taro Aso a demandé qu’aucune répétition de problèmes similaires ne soit causée par des essais aussi controversés concernant le rôle du Japon en temps de guerre.
A la conférence de presse jeudi, Hamada a indiqué qu’il avait été instruit par le Premier ministre de renforcer le contrôle sur les prises de parole publiques au sujet des opinions politiques par les commandants de la Force d’autodéfense (SDF)et de punir le personnel compétent au sein du ministère de la Défense et de la Force d’auto-défense (SDF).
Dans son essai publié vendredi, Tamogami a affirmé qu’il est » faux » d’accuser le Japon d’avoir été une nation qui a agressé avant et pendant la deuxième guerre mondiale.
Il a estimé que le Japon avait été tiré dans la guerre sino- japonaise par le président chinois d’alors Chiang Kai-shek (1887- 1975), qui a dirigé le Parti nationaliste chinois, et a présenté le Japon comme « une victime » dans l’essai intitulé « Was Japan an Agressor Nation? »
Aso a exprimé sa désapprobation de l’essai tard vendredi. Critiquant les points de vue de Tamogami, le Premier ministre a indiqué qu’il n’était « pas opportun » pour un chef de la Force aérienne d’autodéfense de publier un tel ouvrage, bien que ce soit « à titre personnel. »
[Xinhua->www.french.xinhuanet.com]