Dans la revue de presse du lundi 30 août, nous aborderons : les difficiles évacuations en Afghanistan, la population dubitative vis à vis des mesures contre la COVID et l’arrestation du suspect de l’attaque à l’acide.
Évacuations tendues
Le Japon a évacué 14 Afghans en direction du Pakistan voisin, à la demande des États-Unis. Cette évacuation a eu lieu après l’extraction d’un ressortissant japonais par les avions des forces d’autodéfense. Cependant, beaucoup de Japonais souhaitant rentrer n’ont pas pu rejoindre l’aéroport de Kaboul. Le gouvernement réfléchit donc à d’autres moyens, comme des vols commerciaux, alors que la date de retrait des troupes américaines est fixée au 31 août. Entre les Japonais et les locaux travaillant pour Tôkyô, ce n’est pas moins de 500 personnes qui doivent être évacuées.
Population dubitative
Un sondage, réalisé le 28 août, a révélé que 64% des personnes interrogées pensent que l’état d’urgence contre le coronavirus, décrété par le gouvernement, n’est pas efficace. Huit départements ont d’ailleurs rejoint la liste, portant le total à 21 départements, sur 47, en état d’urgence. 20% ont déclaré ne pas pouvoir s’exprimer sur la question et seulement 16% pensent que les mesures sont efficaces.
Arrestation du suspect
La police a arrêté Hirotaka Hanamori, principal suspect de l’attaque à l’acide dans le métro de Tôkyô, le 24 août dernier. Selon les enquêteurs, il aurait rencontré la victime en juillet et l’attaque a donc été ciblée. La victime et son agresseur ont ainsi fréquenté la même club universitaire à Okinawa, où les rapports entre les deux hommes ont été tendus. Hanamori aurait donc passé du temps à se plaindre du comportement de la victime avant de passer à l’acte.