Dans la revue de presse de ce lundi 27 juillet, nous aborderons : le début d’un exode citadin suite à l’envol du télétravail, un livre traitant de la santé mentale des enfants en temps de confinement , et l’aide au suicide d’un patient par deux médecins.
L’envol du télétravail lance un exode citadin
Le gouvernement japonais a demandé, dimanche, par la voix du ministre à la Revitalisation économique, Yasutoshi Nishimura, à ce qu’au moins 70% des employés des entreprises travaillent depuis leur domicile. Il demande également de s’abstenir d’organiser des nomikai, soirées où l’on boit ensemble après le travail, et autres activités de groupe, malgré le refus de réinstaurer l’état d’urgence. De nombreux Japonais ont d’ores et déjà changé leurs habitudes, et choisi de quitter la ville, pour un logement à la campagne, plus proche de la nature et moins coûteux.
Guide de santé mentale pour enfants en confinement
Kimidori Inoue, une mangaka de 55 ans, a créé un guide illustré afin d’aider à ce que les enfants gardent un état d’esprit serein à travers la crise du coronavirus. Son travail a été traduit en 17 langues, et a atteint au moins 23 pays. Celle-ci s’est basée sur son expérience avec sa fille lors du tremblement de terre de mars 2011, et sa perception que les enfants étaient bien plus touchés par les évènements autour d’eux qu’ils ne le laissent paraître.
Aide au suicide par deux médecins contre rémunération
Yuri Hanayashi, atteinte de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot) est entrée en relation avec des personnes sur internet (notamment Twitter) pour parler de son combat contre sa maladie. Après avoir admis à deux hommes qu’elle était prête à payer pour mourir, les deux médecins lui ont injecté une dose mortelle de médicaments ayant entraîné son décès, en échange de 1,2 millions de yens (environ 10 000 euros).