Dans la revue de presse du mercredi 31 janvier, nous aborderons : l’explosion dans une centrale thermique dans le centre du Japon, le projet de mise en place d’une garde conjointe pour les parents divorcés, ainsi que la hausse considérable des exportations alimentaires.
Centrale thermique
Une explosion a eu lieu dans une centrale thermique du département d’Aichi, dans le centre du Japon. L’incident s’est déroulé dans l’usine de Taketoyo, une centrale électrique alimentée au charbon et à la biomasse ligneuse gérée par la JERA, une coentreprise japonaise détenue par Chubu Electric Power et Tokyo Electric Power Company. Les pompiers ont été alertés vers 15h10 de l’apparition d’une fumée noire qui s’élevait depuis l’usine. L’explosion aurait eu lieu au 13e étage de l’immeuble, où un incendie a commencé à se propager, des équipements ayant également pris feu dans le complexe. Aucun blessé n’a été signalé dans l’immédiat. Les pompiers enquêtent pour connaître les circonstances de l’incident.
Parents divorcés
Le divorce au Japon pourrait bien être sur le point de changer, et ainsi permettre aux parents divorcés de partager la garde de leurs enfants. Actuellement, le Japon ne possède pas de système de garde conjointe pour les enfants de couples divorcés. Cependant, un sous-comité du Conseil législatif, un organe consultatif du ministère de la Justice, a récemment proposé une révision du droit civil le 30 janvier. Le projet proposé offrirait aux parents divorcés la possibilité de choisir entre la garde exclusive ou conjointe par consentement mutuel. En l’absence d’un accord entre les parents, la décision serait entre les mains du tribunal de la famille. Le projet prévoit que même en cas d’accord initial sur la garde conjointe, le tribunal de la famille pourrait ultérieurement décider d’accorder la garde exclusive s’il estime que cette décision est dans l’intérêt de l’enfant.
Exportations alimentaires
Malgré la restriction de Pékin sur les produits de la mer japonais, les exportations alimentaires du Japon sont en pleine ascension. En effet, les ventes à l’étranger de produits agricoles, forestiers, halieutiques et d’autres articles alimentaires ont franchi un nouveau sommet l’année dernière, dépassant les 1450 milliards de yens (soit environ 8,36 milliards d’euros). Le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche a annoncé une augmentation de 2,9% par rapport à l’année précédente, un bond considérable qui témoigne du dynamisme inattendu du secteur, notamment après le déversement des eaux de Fukushima. Pour pallier les interdictions de la Chine, le Japon compte mettre en oeuvre des stratégies et ainsi diversifier les marchés.